Comme chaque soir depuis le début du mois de Ramadhan, la chaîne 4 (Télé algérienne en langue amazigh), tente de faire la différence face aux mastodontes lakhdériens et autres sitcoms phare des autres chaînes de la Télé algérienne. La concurrence est rude, les zappettes surchauffent… mais la chaîne 4 a son public, un public de plus en plus nombreux. La soirée commence à 20h (juste après el-adane et le concert de chant religieux) avec un nouvel épisode de la sitcom “Yak Nigak” intitulé “Bouloudj 1” (il y en a trois répartis tout au long de la saison) “tardivement, à un âge avancé, Bouloudj entreprend de commencer une carrière artistique, pour ce faire, il est prêt à vivre un véritable parcours du combattant : les contacts avec les éditeurs, les enregistrements, etc. Ce parcours s'avère difficile car Bouloudj ne trouve nul débouché à son produit artistique, il n'arrive pas à vendre ce qu'il a produit. Il décide dans un dernier sursaut d'organiser un gala, la salle est archicomble mais ce dernier fait chou blanc, il se fait huer et tombe en disgrâce malgré les recommandations de sa femme…”. Après le monologue quotidien “Dada Ki” et le sixième épisode d'El-Badra doublé en kabyle, les téléspectateurs pourront apprécier, suite à la forte demande de ces derniers, une rediffusion de “Nouva El-Khalet” à 21h, une émission de variété 100% féminine avec la chanteuse Djida Tamechtouht à l'honneur dans le numéro de ce soir. Et enfin, le cinquième épisode de “Si Mohand Oumhand” à 22h, le feuilleton inédit de la chaîne 4 qui revient sur la vie du grand poète algérien Si Mohand Oumhand. Dans cet épisode, “les Français arrivent en Algérie et en territoire kabyle, les gens les regardent débarquer d'un œil intrigué, inquiets de leur devenir… Le nouveau village de Si Mohand est en effervescence, tous les jeunes du village se préparent et s'arment pour combattre l'ennemi, à peine âgé de 5 ans, Si Mohand est éveillé dans la zawiya et apprend le saint Coran…”.