Située à dix kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Sétif, la commune d'El-Ouricia semble être loin des préoccupations des responsables. À première vue, les visiteurs de cette ville, dont la plupart passent par l'axe routier reliant le chef-lieu de wilaya à la wilaya de Béjaïa, ont l'impression qu'elle ne dispose pas d'assemblée communale. Hormis l'axe routier principal, à savoir la RN 9, les artères de cette commune rattachée administrativement à la daïra de Aïn Arnat sont dans un état de délabrement très avancé. Absence de trottoirs, routes défoncées, inexistence d'aires de jeux et de stationnement. Cette situation déplorable pénalise et les piétons et les automobilistes qui ne savent plus quoi faire. Par ailleurs, la tenue du marché de fruit et légumes en plein centre-ville derrière les bâtiments rend la vie très difficile aux habitants des dites cités. Poussières, déchets, mauvaises odeurs et vacarme, le jour, moustiques la nuit. Tel est le décor de cette ville qui devrait être la vitrine de la capitale des Hauts-Plateaux. À la sortie nord de la ville, l'état de la nouvelle cité n'honore guère cette commune. Des lotissements attribués pour y ériger des habitations ont été transformés en une véritable zone d'activité. Des menuisiers, des soudeurs, des quincailleries, des garages de mécanique font de cet axe un véritable dépotoir et ce devant le mutisme des autorités compétentes.