Nouveau scandale au Mouloudia d'Oran lié, encore une fois, au controversé secrétaire général. Victime d'un ego surdimensionné doublé d'une impopularité sans faille au sein de la famille sportive oranaise, ce SG d'un autre âge s'est, cette fois-ci, attaqué à l'un des anciens joueurs les plus appréciés de sa génération, entraîneur qui plus est des minimes du MCO, Redouane Arif. Cette agression caractérisée aurait très bien pu passer pour un simple fait divers comme on en voit quotidiennement dans nos clubs, si ce n'est l'état de santé du sympathique Arif qui, comme le tout-Oran du sport le sait, souffre depuis une quinzaine d'années d'insuffisance rénale qui le contraint à supporter une dialyse permanente. Pour Liberté, Redouane Arif est revenu sur cet incident qui, comme il le précise, a failli lui coûter la vie. “Tout a commencé lorsque, en ma qualité d'entraîneur des minimes, j'ai remarqué qu'un joueur a été ajouté à la liste. J'ai alors demandé à la direction du club l'identité de la personne qui a voulu imposer ce joueur sans mon autorisation. S'agissant de son fils, le secrétaire général du MCO s'est alors rendu à mon domicile, s'attaquant à ma personne avec une rare vulgarité. Tout le monde sait que je suis malade et que je ne peux, par conséquent, pas me battre ou me défendre physiquement. C'est de ce handicap que le SG a profité pour m'insulter et insulter ma mère devant tous mes voisins et mes enfants. Il est même allé jusqu'à me dire : c'est moi le patron au MCO et je vais te virer et virer par la même occasion tout le staff des minimes”, confiera un Redouane Arif traumatisé. Et de renchérir : “Suite à cela, j'ai eu un pic d'hypertension qui m'a contraint d'être hospitalisé. Ce SG qui a été parachuté au MCO depuis un an seulement a failli me tuer alors que moi je fais partie depuis plus de vingt ans de la famille mouloudéenne. Croyez-moi, j'en suis malade !” Inutile de préciser que cette agression condamnable à plus d'un titre a provoqué un certain remous au sein des membres et proches du MCO qui, indignés et révoltés, ont exprimé à l'unanimité le souhait de “voir le président Kacem Elimam mettre fin aux agissements de cette personne nuisible aux intérêts et à l'image de marque du plus grand club de l'ouest algérien”.