L'épisode Hichem Mezaïr à peine refermé, non sans difficulté, la direction du Mouloudia d'Oran doit de nouveau faire face à la grogne grandissante d'un autre de ses cadres, le milieu de terrain Brahim Arafat Mezouar. Ne s'étant pas entraîné depuis lundi, jour d'arrivée de… Mohamed Benhammou, le meneur de jeu des Rouge et Blanc d'El-Hamri ne semble pas être au mieux de sa forme mentale, ni de sa détermination. Car, bien que la raison invoquée pour justifier une telle absence prolongée soit ce douloureux torticolis, il est clair que le problème financier fait, dans ce cas, office de réelle toile de fond. À en croire, d'ailleurs, une source autorisée, Arafat Mezouar n'aurait pas beaucoup apprécié que la direction de son actuel club employeur ait fait un tel effort financier pour verser, dès le premier instant, au gardien Benhammou près de 400 millions de centimes représentant la moitié de sa prime de signature, alors que des cadres de l'équipe, comme lui, Zoubir Ouasti ou Daoud Bouabdallah à titre d'exemple soient toujours obligés de patienter. L'ex-meneur de jeu du grand Chabab des années 1999-2003 a, ainsi, été touché dans son amour propre, surtout que, de l'aveu même d'Elimam, il a toujours agi en professionnel, refusant d'engager un bras de fer et de mettre en jeu l'intérêt de l'équipe. À ce sujet, Arafat Mezouar devait, d'ailleurs, reprendre le chemin des entraînements avec ses coéquipiers hier en soirée dans la perspective de préparer convenablement la prochaine sortie officielle face à l'USM Annaba au stade Habib-Bouakeul, à laquelle il compte prendre part comme si de rien n'était. Il n'est, cependant, pas dit qu'il continuera l'aventure au cas où il ne serait pas payé. Interrogé justement sur ce point précis, le natif de Hammam Bouhadjar a, d'une manière distincte, dévoilé ses intentions. “Je serai présent face à Annaba. Mais par la suite, on verra”, nous avait lâché un Mezouar décontracté vendredi soir, en marge d'un match de gala programmé en lever de rideau d'un tournoi de proximité au Palais des sports d'Oran et auquel il avait pris part, le plus normalement du monde, sans pour autant montrer des signes de souffrance liés au fameux torticolis. Un autre cas, en somme, qui devrait animer les discussions internes des mouloudéens d'Oran dans les jours qui viennent.