Le Coran est le seul livre révélé qui a conservé son contenu à la lettre. Les autres ont disparu ou ils ont été dénaturés. Sa conservation fait partie du miracle coranique. Il a résisté à toutes les épreuves de désinformation, de désaliénation, de dénaturation, d'isolement et d'oubli de la part de ses détracteurs d'hier et d'aujourd'hui. Ceci est dû au défi lancé par Dieu qui a enseigné à son Prophète (prière et Salut soit sur lui), le messager analphabète, ne sachant ni lire, ni écrire, le Coran par le biais de l'Ange Gabriel, sur lui le Salut de Dieu, car nous l'aimons beaucoup pour cette mission et cette fidélité salutaires pour les croyants, en particulier, et l'humanité entière, en général. Toutefois, d'un analphabète, Dieu en a fait l'homme le plus sage, le plus savant, le plus cultivé, le plus juste, le mieux guidé et le plus clairvoyant. Ceci est un autre miracle digne du porteur du Coran. La révélation du Coran dans la langue même de Koraïch, descendante de celle de Salah et de Houd, prophètes de très anciennes puissantes tribus de la péninsule arabique, lui a donné une autre âme et une autre dimension. Ainsi, cela a permis de faire revivre la langue arabe qui est la langue du Paradis, celle-là parlée par Adam et sa progéniture durant une longue période et d'où les autres langues avaient dérivé. En faisant ce rappel, l'on doit souligner que le Coran traite avec respect et considérations ces langues, qui n'ont été permises que par le bon vouloir de Dieu car la différence de couleurs et de langues est un des signes de Dieu. Le Prophète (prière et Salut soit sur lui) conseille l'apprentissage des langues des autres peuples. Les exégètes n'ont pas fini de s'émerveiller du contenu et du style employé, qui ne peuvent être imités. Dieu a défié les humains et les djinns de ramener un livre semblable même s'ils se réunissent ensemble. Tel qu'il nous est présenté, le Coran renferme 114 sourates, divisées en 60 hizb (parties). Les sourates d'inégale longueur sont constituées de versets, unité de mesure. Il y a les sourates longues avec plus de deux hizb, les moyennes de un à deux hizb et les courtes dont les plus petites sont les sourates El Asr (le temps) et El Kathar (l'abondance) avec seulement trois versets. De même, chaque hizb est divisé en sous-parties : la moitié, le quart et le huitième. La double architecture en sourates et hizb et l'unité en versets, couplées à l'aisance du style et la profondeur du contenu sont les points forts du Livre sacré et facilitent son apprentissage, sa compréhension et son rappel. En plus de cette perfection, Dieu, le Créateur, a défié les mécréants de trouver la moindre contradiction dans sa logique et son contenu. Ainsi, le Coran, révélé il y a quatorze siècles, constitue un exemple au plan de la pédagogie et de la méthode. Il a été sans conteste à l'origine du développement de la science, du savoir, de la culture et de la civilisation islamique en ayant une influence considérable sur la civilisation universelle. De même, c'est le livre aimé des musulmans avec le hadith. Il est sauvegardé par écrit et oralement dans les cœurs. Les Algériens se rappellent que malgré les tentatives de son effacement durant la longue nuit de colonisation, il était resté intact grâce à la résistance de nos zaouïas, nos réformateurs et nos écoles coraniques, ainsi qu'à l'amour et l'attachement qu'ils lui vouent. De plus, comme garde-fou de premier ordre pour éviter tout dérapage dans la compréhension et surtout l'interprétation, les exégètes posent comme conditions la prise en compte des hadiths du Prophète (prière et Salut soit sur lui) pour pouvoir expliquer et faciliter le texte sacré, en plus de la connaissance parfaite de la langue et des références établies avant tout ijtihad, ce qui est correct, contrairement à certains qui veulent le contraindre ou même l'interdire. Il faut dire que le poids de ces derniers a été de tout temps un frein et un obstacle à la recherche et à la réflexion. Aujourd'hui, il l'est davantage. Le débat est multiforme. Il porte autant sur le contenu que dans la forme en faisant la distinction sur ce qui est sacré et intouchable et ce qui est du domaine de l'ijthad. Nous sommes inondés d'explicateurs qui occupent le devant de la scène, mais qui sont dépassés par le temps. Nous avons besoin d'exégètes ayant les connaissances de base, mais ouverts sur les nouvelles technologies de la communication et le progrès scientifique, mais pas de frileux qui s'excitent au moindre accroc en s'enfermant dans leur ignorance. La vérité aujourd'hui est que le Livre sacré n'a pas encore tout révélé. C'est maintenant qu'on peut découvrir et vivre pleinement ses charmes et ses merveilles à la lumière de ce que nous offrent les moyens modernes en pédagogie, en traitement, en analyse. “Nous leur montrerons nos signes à l'horizon et en eux-mêmes jusqu'à ce qu'ils puissent s'en apercevoir qu'il s'agissait bien de la vérité.” V. 53 sourate Faussilate (celle qui est structurée.) Au fait, à quand le Google coranique ou le musée universel électronique du Coran ? Ce n'est pas une vue de l'esprit.