“M.Djerboua devient si important à la DTN qu'il fait de l'ombre à Saâdane lui-même”, écrivions-nous dans ces mêmes colonnes dans notre édition de lundi dernier. L'affirmation n'était évidemment pas fortuite et faisait référence à l'influence de M. Djerboua, qui est, pour ceux qui ne le savent pas, le directeur administratif de la FAF, sur certaines décisions prises au sein de la DTN. Prenez par exemple la nomination de M.Cheradi dans le staff de l'équipe nationale de football : une source sûre affirme que c'est l'intéressé qui est derrière cette nomination. Il avait commencé à faire le forcing auprès du président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, bien avant le départ de Leekens, mais le boss de la Fédération avait plutôt d'autres noms en tête pour renforcer le staff de l'EN. Une fois la démission de Leekens officialisée, M. Djerboua est revenu à la charge et, cette fois-ci, il a eu gain de cause en parvenant à “placer” son protégé à la barre technique de l'EN où les honoraires sont beaucoup plus intéressants que dans les clubs. Dans un langage clair, cela s'appelle du “copinage” qui ne diffère pas tellement de ce qu'a fait le DTN Saâdane, avec son poulain Charef. Chacun recrute celui dont il se sent le plus proche, même s'il est loin d'être le meilleur. D'autres parachutages de ce genre sont à prévoir, surtout lorsqu'on sait que les postes dans les catégories des EN sont encore vacants. Alors, messieurs les techniciens algériens, si vous n'avez pas un petit piston du côté de la DTN ou de la FAF, pas la peine de postuler. À la DTN, il n'y a ni candidat ni interview d'embauche et encore moins de plan de travail, c'est une question de connaissances. À la FAF, il ne faut surtout pas avoir d'ennemis. Le médecin de l'EN, M. Mouloua, dont Liberté avait révélé mercredi dernier l'existence d'un différend avec le docteur Zerguini, membre du Bureau fédéral, en sait quelque chose. Il l'a appris à ses dépends. Zerguini vient tout simplement de le dégommer, alors qu'il n'osait pas dire un mot à l'époque de Leekens. Au sein de l'EN, c'est désormais la chasse aux sorcières. Même le coordinateur sportif, M. Pauwles, est dans la ligne de mire. On commence par nommer un directeur administratif à la DTN pour réduire son impact, on lui interdit de contacter les pros en attendant bien sûr les peaux de bananes, dans le but évidemment de le forcer au départ. Dommage ! Tous ceux qui entrevoyaient une lueur d'espoir avec le retour de Rabah Saâdane, à la tête de l'EN, doivent, hélas, visiblement aujourd'hui déchanter. S. B.