Etrange coïncidence ! Le Ramadhan courant n'a pas été plus “quiet” que les mois sacrés précédents. Le troisième crime abominable, perpétré pour un “frêle” mobile, a été enregistré, mardi dernier, au douar des Hsaynia, à mi-chemin entre Mostaganem et la localité de Mesra. L'union conjugale de sa sœur, non officialisée par le service de l'état civil, bien qu'elle ait été scellée par la naissance d'un premier enfant, lui est toujours “restée en travers de la gorge”. Le présumé coupable, âgé de 26 ans, ne s'est guère retenu de régler son compte avec le beau-frère, également âgé de 26 ans. Devant les yeux ébahis de nombre de passagers, il s'abat sur la victime, lui assénant un fatal coup de couteau au niveau du buste, au moment précis où elle allait monter dans le car. Arrêté par les gendarmes peu de temps après son horrible forfait, l'enquête devant élucider son affaire suit son cours. La veille, c'est le populeux quartier de Tigditt, au chef-lieu de wilaya, qui fut le théâtre d'une rixe sanglante. On y a déplore un blessé grave et un mort, ayant succombé, au moment même de son admission au bloc opératoire des UMC, au coup de couteau reçu en plein cœur. Il fut mortellement blessé en s'interposant dans une mêlée mettant aux prises deux jeunes antagonistes. Auparavant, alors qu'on venait d'entamer le jeûne, pour un mobile aussi “bête” qu'obscur, la localité de Sidi Lakhdar a également été endeuillée par un crime “gratuit” similaire. Selon le chirurgien ayant eu à prendre en charge la victime de Tigditt, pas moins d'une dizaine de cas graves de blessures à l'arme blanche, ayant nécessité l'hospitalisation plus ou moins prolongée, ont été enregistrés, depuis le début du Ramadhan, au niveau des seules urgences médico-chirurgicales rattachées à l'hôpital Che Guevara de Mostaganem. “Au bas mot, une dizaine de blessés à ladite arme y sont quotidiennement admis et soignés”, nous confie-t-on. Seul Dieu sait le nombre de victimes de rixes, altercations et autres “chaudes engueulades” ayant nécessité l'évacuation vers les autres UMC et points de garde intermédiaires, ou ayant réglé leur cas “à l'amiable”.