Résumé : Aïssa décide de déposer une plainte pour agression et vol. Kamel, mis au courant de son aventure, insiste pour l'accompagner et apprend par son ami tous les détails de la nuits précédente… 28eme partie Kamel est tout aussi étonné que Aïssa ait pu s'aventurer en pleine nuit par de tels circuits et le fut encore davantage quand Aïssa lui apprit que c'est une femme qui les avait récupérés au bord de la route. - Elle était seule ? - Oui. - N'avait-elle pas peur d'être agressée ? - Je ne sais pas. En tout cas, cette femme paraissait bien connaître l'endroit. Je ne veux pas être méchant, mais je crois qu'elle travaille dans une des boîtes de nuit des alentours. - Comment le sais-tu ? - Sa tenue, son maquillage trop voyant, et puis, elle sentait l'alcool et la cigarette. - Je comprends. - N'empêche qu'elle a été brave. Kamel, personne n'a osé s'arrêter pour nous porter secours sauf cette femme. Quelle qu'elle soit, elle nous a tout de même sauvé la vie. Qui sait ce qui aurait pu nous arriver si on avait tardé un peu plus dans ces lieux où la sécurité laisse à désirer. - Oui, j'imagine un peu la situation. - Je t'assure, Kamel, que j'ai cru notre dernière heure arrivée, et ces voyous avaient même tenté d'enlever ma femme. - Les salauds ! Et comment se fait-il qu'ils se soient rétractés. - Eh bien, je crois qu'ils étaient pris par le temps et comme ma femme avait perdu connaissance, ils ont préféré filer. - Ouf ! Quelle aventure tu as vécue, mon vieux, je n'aurais pas aimé être à ta place. - À qui tu le dis ! Si je savais ce qui m'attendait, je n'aurais pas non plus tenter l'aventure. Disons que je serais rentré plus tôt et par la grande route pas par ces raccourcis de malheur. - C'est fini Aïssa. Oublie tout ça, mon cher ami. La police a entamé une enquête et les assurances s'acquitteront des frais de dédommagement pour le vol de ton véhicule. - Dire qu'on a tous failli périr cette nuit-là et par ma faute ! - Ne sois pas aussi désolé, rends plutôt grâce à Dieu de vous avoir tous tirés d'affaire. - Oui, je lui rends grâce, Kamel. J'ai cru que ma femme allait faire un arrêt cardiaque sur-le-champ. - Tout est bien qui fini bien.Oublie un peu tout ça et allons louer un véhicule pour nous rendre demain au boulot. - Nous prendrons le bus comme tout le monde. - Non, Aïssa… Je vais louer un véhicule. Nous serions plus à l'aise, tu sais bien que j'ai horreur des bus. - Comme tu veux, Kamel. Mais cette fois c'est toi qui viens me récupérer. - Aucun problème, mon vieux. Ne t'inquiète donc pas, et même au cas où tu aurais besoin du véhicule pour un déplacement familial ou quelque chose de la sorte n'hésite pas à me le demander. - Merci, Kamel. Y. H. (À suivre)