Rentrée scolaire Le secteur de l'éducation renforcé par plusieurs infrastructures à bouira Pas moins de 159 900 élèves ont pris le chemin de l'école, cette année, au niveau de la wilaya de Bouira. Selon M. Ahmed Bentayeb, directeur de l'éducation, qui s'est montré optimiste quant aux bonnes conditions de cette rentrée, des insuffisances sont à dénombrer. Plusieurs infrastructures prévues pour cette rentrée scolaire n'ont pas été réceptionnées, et ce malgré les multiples sorties sur le terrain d'Ali Bouguera, wali de Bouira. Le premier magistrat de la wilaya avait à maintes reprises rappelé à l'ordre tant les entreprises réalisatrices, les bureaux d'études et les responsables de la wilaya chargés du suivi des projets, notamment la Dlep et la DUC. Pour cette année, le secteur de l'éducation a été renforcé par l'ouverture de quatre lycées, dix CEM, onze groupes scolaires et trente neuf classes. Pour le mois de novembre, il est prévu la réception de quarante-deux cantines scolaires. Si le secteur s'est renforcé par de nouvelles infrastructures qui permettront aux élèves de suivre leur cursus scolaire dans des conditions meilleures, néanmoins plusieurs projets restent en souffrance et non réceptionnés. Sur les onze projets lancés, seulement quatre lycées ont pu être achevés, et sur les vingt CEG, seulement dix sont réceptionnés. En matière de solidarité, pas moins de 65 000 élèves sont recensés démunis et bénéficieront de la prime de scolarité de 3 000 DA et de la gratuité des manuels scolaires. Les livres scolaires sont disponibles au niveau des établissements scolaires en quantité suffisante pour tous les niveaux. A. DEBBACHE Des élèves renvoyés à Réghaïa De nombreux élèves inscrits dans des établissements scolaires de Réghaïa ont été renvoyés hier au motif qu'ils n'ont pas de tablier. Ce qui a surpris les parents de ces enfants dont certains se sont présentés au CEM concernés pour protester contre cette décision qu'ils considèrent irréfléchie. “On a beau à expliquer a ces responsables que les tabliers sont introuvables sur le marché, mais ils ne veulent rien comprendre” affirme un père de famille. A Rouiba, des parents d'élèves se sont accrochés avec des chefs d'établissements et des professeurs. A Boumerdès bien que des consignes ont été données pour que la décision ministérielle soit appliquée, il n'en demeure pas moins qu'un véritable psychose s'est emparée des élèves mais aussi de leurs parents a cause de cette histoire de tablier. Hier, à Thenia, beaucoup d'élèves qui se sont présentés au niveau de leurs établissements sans porter de tablier . Mais ils ont été invités à le faire dans un délai ne dépassant pas une semaine. Des parents d'élèves rencontrés hier nous ont expliqué que les tabliers sont introuvables sur le marché et quand ont les repère ils sont inabordables, disent -ils. A Boudouaou, les tabliers des collégiens ont atteint un prix de 1 200 DA alors que ceux des élèves du primaires ils sont à 600 DA.