Dans cet entretien, le président de l'ESS Serrar aborde plusieurs sujets, notamment celui ayant trait au parcours de son équipe, ses relations avec Belhout et le retour de Hadj Aïssa. Liberté : Tout d'abord, quel bilan faites-vous du parcours de votre équipe depuis l'entame de la saison ? Abdelhakim Serrar : Je dirai qu'il n'est pas satisfaisant dans l'ensemble dans la mesure où l'équipe n'a engrangé que trois points en trois matches. Cependant, je pense qu'il ne s'agit là que d'un passage à vide qui n'a que trop duré. D'ailleurs, je suis persuadé que les résultats seront meilleurs dans un avenir proche surtout après le retour des éléments blessés. je pense que le fait que l'entraîneur n'a pu disposer de l'ensemble de son effectif en est la principale cause du parcours moyen de l'ESS. Nous avons presque 30% de nos joueurs qui se trouvent à l'infirmerie. Cela ne veut absolument rien dire, nous avons tout le temps de nous rattraper, nous avons les moyens pour retrouver le haut du tableau. Il suffit d'enchaîner plusieurs résultats positifs et le tour est joué. N'oubliez pas qu'on a un match retard chez nous face à l'USMA, ensuite on recevra Batna ; vous voyez que l'écart n'est pas aussi consistant entre l'ESS et le leader. Donc, vos objectifs ne seront pas revus à la baisse cette saison ? Bien sûr. Nous avons atteint un niveau tel que nous n'avons plus le droit de nous contenter des seconds rôles. Avec les moyens humains et financiers dont dispose le club, l'ESS ne peut se permettre des rôles de figurant. Nous allons donc faire tout notre possible pour conserver notre couronne tout en essayant de partir le plus loin possible en compétition africaine. Justement, la qualification au dernier carré d'as passe par un bon résultat ce samedi face à l'ENNPI… Ce match-là, on va le gagner, point barre ! On ne fera aucun calcul, la victoire est impérative pour nous permettre de recevoir en demi-finale notre adversaire chez nous au match retour. Les Egyptiens seront reçus avec les honneurs, comme ils l'ont fait avec nous au match aller, ce sont nos frères. Il faut dépassionner les débats. Il paraît que vos relations avec Belhout ne sont pas au beau fixe. Est-il vrai ? Vous me donnez là l'occasion de tirer au clair ce cas ; il n'y a jamais eu de conflit entre Belhout et moi, les gens veulent spéculer sur n'importe quoi. Belhout fait convenablement son boulot en compagnie de Mechiche. Pourquoi il ne s'est pas présenté sur le banc face à l'USMAn ? Belhout a drivé la saison passée l'USMAn, je voulais le préserver de la réaction du public par rapport à nos amis bônois. Le calvaire qu'il a vécu à El-Eulma l'a choqué, je lui ai donc évité une autre confrontation avec le public. Il a donc toujours votre confiance ? Absolument ; mieux, il finira la saison avec nous. Les joueurs ne cessent de réclamer leur dû, y a-t-il crise financière à l'Entente ? L'Entente est un club algérien qui a aussi ses problèmes financiers, toutefois, je vais octroyer 100 millions pour chaque joueur avant la fête de l'aïd. Et quand sera versée la première tranche de la prime de signature ? Chaque chose en son temps, tout le monde sera payé dès la semaine prochaine. ll y aura du nouveau cette saison, les joueurs vont toucher entre 300 et 450 millions comme première tranche, le reste sera payé en cours de saison. Qu'en est-il du transfert de Hadj Aïssa à Portsmouth ? Je vais vous donner une information importante à son sujet, je viens juste de l'avoir au téléphone, il rentre demain mercredi (entretien mardi soir) ; il jouera en principe ce samedi contre l'Ennpi durant une demi-heure, on va aborder ce sujet avec le staff technique. Où on est-on avec son transfert comme vous nous l'aviez révélé récemment ? En Angleterre, les lois sont très rigides et strictes, cette loi de chômeur est interprétée différemment. Cela dit, son transfert vers ce club est reporté jusqu'au prochain mercato.