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Les “car-carriers” ne sont plus autorisés à décharger au port d'Alger Entrée en vigueur aujourd'hui de la mesure portant réorientation du trafic maritime
La nouvelle mesure portant réorientation du trafic de marchandises non conteneurisées sur d'autres ports que celui d'Alger prendra effet aujourd'hui 1er octobre 2009. Ainsi, les navires transportant les cargaisons de rond à béton et bois, les produits alimentaires non conteneurisés, les marchandises diverses non conteneurisées et les véhicules (car-carriers) ne sont plus autorisés à décharger leurs marchandises au port d'Alger à partir d'aujourd'hui jeudi. Cette décision a été prise, fin juin, en Conseil interministériel pour mettre fin à la situation de congestion de certains ports, notamment celui de la capitale. Un délai de trois mois avait été accordé aux opérateurs portuaires, notamment les concessionnaires pour s'adapter aux nouvelles mesures. Les ports de Djen Djen à Jijel, Mostaganem et Ghazaouet sont retenus pour la réception des navires transportant des véhicules (car-carriers). Les autres ports, à savoir, Oran, Béjaïa, Annaba, Skikda, Arzew et Ténès sont appelés à traiter les autres catégories de produits importés par voie maritime. La nouvelle réorientation du trafic maritime intervient pour désengorger le port d'Alger, marqué par un allongement de la durée à quai des navires et une importante rade qui se traduit par des impacts extrêmement pénalisants pour l'économie, notamment par le taux de fret et primes d'assurances élevées, des taxes de congestion et des surestaries, a expliqué récemment le ministère du Transport. La nouvelle mesure vise également à assurer une fluidité des trafics portuaires à travers une meilleure utilisation des capacités portuaires existantes. D'après des estimations officielles, quelque 70 navires sont maintenus, d'une manière journalière, en rade et à quai, et dont le coût est estimé à 700 millions de dollars par an.