Des projets importants, dont le CHU de Béjaïa, continuent de jalonner la marche de la wilaya de Béjaïa vers une avancée significative dans les domaines social et économique. Après le lancement d'un important programme de routes nationales, de chemins de wilaya et communaux, de la mise en service du pont de la Soummam et de la trémie d'Akbou, de la gare routière, qui est à 50%, le CHU de Béjaïa vient d'être créé par décret exécutif signé par le Premier ministre. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Hraoubia, a informé le wali de Béjaïa que son département va désigner les professeurs qui vont assurer l'encadrement des étudiants de la faculté de médecine à partir de l'année universitaire 2009-2010. Le Premier ministre a accordé à la wilaya une dérogation pour réserver 12 logements destinés aux professeurs. Par ailleurs, selon le wali de Béjaïa : “Le grand projet de transfert d'eau à partir de Tichy-Haff, qui a connu d'énormes retards, a été repris en main et les échéances de raccordement des villes du couloir sont maintenant définies en mois et non plus en années. La fameuse pénétrante, longtemps considérée comme l'arlésienne, prend forme avec l'inscription officielle du projet et la parution de l'appel d'offres pour l'étude. Le stade de l'Unité maghrébine possède maintenant l'une des meilleures pelouses synthétiques du pays, réalisée en un temps record. Au plan culturel, l'inscription de tous les sites culturels de la wilaya à l'inventaire du patrimoine ouvre la voie à un ambitieux programme de réhabilitation du riche patrimoine historique de la wilaya. La réalisation du mausolée de Seddouk-Ouffela, où reposent les dépouilles du cheikh Aheddad et de ses enfants en est une parfaite illustration. Les travaux de modernisation du TRB et de la cinémathèque ont été menés, ce qui permet à Béjaïa de retrouver quelques repères”. Ce sont là quelques exemples de projets concrets qui marquent l'avancée de la wilaya de Béjaïa, qui a su aussi et surtout dessiner sa feuille de route pour l'avenir, à travers les projets du plan quinquennal et du plan spécial élaborés sur la base d'une concertation entre les élus et l'administration. Même si certains n'hésitent pas à s'écarter de cette logique pour retrouver des réflexes partisans, dans le fond, la mobilisation autour de projets concrets reste une priorité. L'on se souvient des propos du wali lors d'une discussion à bâtons rompus : “Voyez les débats acérés à l'APW, mais les programmes et propositions de l'administration passent quand ils sont bien présentés. Cela dénote un sens de la responsabilité des élus”.