Le tribunal de Azzaba a ouvert depuis dimanche dernier le procès de l'ex-P/APC d'El Islah D.K, de Skikda et de 26 autres entre élus, fonctionnaires et fournisseurs de la commune. Un procès qui tient en haleine toute la population locale de par la gravité des accusations contre notamment des élus qui ont géré les affaires de l'APC pendant le précédent mandat. Les principaux accusés l'ex-P/APC et un fournisseur en quincaillerie, S.S, sont jugés alors qu'ils se trouvent en détention. L'ex-P/APC d'El Islah est accusé d'octroi d'avantages sans justifications, dilapidation de fonds publics, passation de marchés publics contraire à la loi, abus de pouvoir et fraude. Alors que le fournisseur est accusé de la passation de marchés avec les collectivités locales en bénéficiant d'abus de pouvoir et influence, changement d'articles et participation à la dilapidation de deniers publics. Les autres accusés sont poursuivis pour le bénéfice d'avantages sans justificatifs dans la conclusion des marchés et la participation dans la dilapidation des deniers publics. Lors de sa présentation devant la barre, l'ex-P/APC s'est défendu de ces accusations considérant que les marchés contractés ont été établis en respectant la loi en vigueur à savoir la publication des appels d'offres qui étaient infructueux avant l'établissement de contrats après consultations. Ainsi, 27 accusés ont défilés devant le juge ainsi que leurs avocats unanimes à considérer les accusations comme infondées et réclamant donc la libération de leurs clients. Certains parlent de petites erreurs dans la gestion et non une intention de dilapider des deniers publics. Le procureur de la République et après un sévère réquisitoire a requis, mardi dernier en fin de journée une peine de 12 ans de prison ferme pour l'ex-P/APC, le fournisseur et 3 autres élus de tendance El Islah, à une peine de 10 ans de prison ferme alors que contre les autres accusés des peines de 5 à 8 ans ont été requises. Le jugement a été mis en délibéré pour dimanche prochain.