Poursuivi pour faux et usage de faux, l'ex-P/APC de la commune d'El Eulma, M. B., élu Islah, dans le précédent mandat (2002-2007), a comparu, avant-hier, devant le tribunal criminel près la cour de Sétif, lequel a prononcé un non-lieu, à l'issu d'une longue audience à laquelle ont assisté l'ensemble des anciens élus ainsi que certains employés de la commune. La genèse de cette affaire remonte au 28 juillet 2004, lorsque le P/APC procède à un mouvement au sein de l'exécutif. Les changements opérés n'avaient pas alors reçu l'adhésion de l'ensemble des élus. En effet, huit parmi ces derniers ont purement et simplement contesté cette manière de faire du maire, tout en l'accusant de falsification du procès-verbal de réunion, notamment en ce qui concerne le nombre de voix attribuées à chacun des nouveaux membres de l'exécutif. Mais les choses ne se sont pas arrêtées là, puisque les contestataires déposeront plainte pour faux et usage de faux dans l'établissement de documents administratifs. Depuis, cette affaire n'a cessé d'empoisonner les relations entre les élus. Les dissensions et les luttes intestines ont pris le pas sur la gestion de la collectivité, et ce à la grande déception des citoyens de l'une des plus grandes communes du pays.