RESUME : Après que sa mère se soit couchée, Lyès réussit à ouvrir la deuxième boîte mail d'Assia. Elle a d'autres admirateurs. Il lit un brouillon et se trouve mal, de déception et de dégoût. Il appelle sa mère mais celle-ci dort profondément. 19eme partie C'était quoi ? se demande Nawel. Lyès ? Il ne répond pas. Elle a bien entendu un bruit de verre brisé. Elle se lève et en sortant de sa chambre, elle remarque que la lumière du salon est encore allumée. - Il ne s'est pas couché, se dit-elle. Lyès mon fils, qu'est-ce que tu fais encore debout ? Elle le trouve inconscient sur le fauteuil du bureau. - Lyès ! Lyès ! Elle marche sur des débris de verre. - Mais que t'est-il arrivé ? Elle va chercher une serviette et de l'eau dans une petite bassine. Elle la mouille puis la passe sur le visage de son fils. - Reviens à toi ! Reviens ! Elle va chercher du parfum et l'en asperge. Lyès bat des paupières. - Hamdoullah ! Aide-moi, appuie-toi sur mon épaule jusqu'au divan. Elle lui glisse un coussin sous la tête. Lyès est livide. Il a encore cette envie de vomir. - Apporte-moi une bassine ! - Une minute… Sa mère apporte une bassine et il se sent mieux lorsqu'il vomit. - Mais qu'est-ce qui t'est arrivé ? Tu étais bien lorsque je t'ai laissé ! - Je sais, souffle-t-il. - Tu as mal quelque part ? Tu veux que j'appelle ton père pour lui demander de rentrer ? - Non, il n'y a rien d'urgent, la rassure-t-il en prenant sa main. Je vais mieux, Wellah ! Reste seulement près de moi ! Nawel va vider la bassine puis revient près de lui. - Je suis là… Lyès s'appuie sur son épaule. Le cœur serré, il lui dit : - Je ne veux plus voir Assia ici ! - Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? - Elle… Elle n'est pas sérieuse, répond-il. Dis-lui de me rendre mon téléphone. Et puis non, qu'elle le garde ! Je ne veux rien d'elle ! Je veux devenir amnésique ! - Tu as ouvert sa boîte, c'est ça ? - Oui… quand elle viendra, dis-lui de ne plus jamais revenir ! - Ne t'inquiète pas ! Je vais la remettre à sa place. Nawel soupire. Ce qu'elle a toujours craint est arrivé. Sa nièce, sans le vouloir, a brisé le cœur de son fils. Elle n'a jamais porté sa nièce dans son cœur parce qu'elle la voyait comme un papillon. Elle l'avait mis en garde une fois et si elle avait persisté, son fils aurait pu la haïr. Elle aurait perdu son amour, son estime. Elle ne l'aurait pas supporté. Lyès est tout pour elle. Elle pleure en le voyant aussi malheureux. Mais elle est là. Elle le réconfortera en attendant que la douleur passe. Elle sait qu'il s'en remettra un jour. Il a la vie pour aimer, pour trouver sa moitié, celle qui fera son bonheur. Et si Allah lui prête longue vie, elle sera là pour le partager. A. K. Fin