La revue le Phare a consacré sa dernière édition à une multitude de sujets d'actualité. Les assurances, l'environnement, les douanes, les incoterms, le tourisme, la logistique et les problèmes du port sont autant de sujets que le lecteur peut trouver dans ce mensuel dirigé par Kamel Khelifa, expert et consultant en transports internationaux et logistique. Dans son éditorial, Kamel Khelifa évoquera les dernières mesures prises dans le cadre de la loi des finances complémentaire pour 2009. Tout en interrogeant sur cette question : “A-t-on le droit de blâmer l'Exécutif lorsqu'il veut limiter la concentration outrancière du commerce extérieur de l'Algérie, dont 60% transitent par le port d'Alger (avec tous les surcoûts que cela génère), par l'orientation des trafics des marchandises vers les ports du pays qui chôment littéralement (Mostaganem, Ténès, Djen Djen, Ghazaouet) ?”, Kamel Khelifa indiquera que “là où il y a hiatus, c'est lorsque l'Etat intervient dans la sphère privée du consommateur en le privant de crédit”. “Que dire de l'opérateur à qui il est imposé l'obligation systématique de recourir au crédit documentaire, comme mode de paiement supposant la disponibilité immédiate de la mise de fonds, alors que les rapports de confiance entre acheteur et vendeur sont tels que celui-ci peut accorder à son client algérien un crédit fournisseur pouvant aller, suivant sa politique commerciale et le degré de confiance, à 30, 60, 90, voire 120 jours…”, note-t-il. Avant de demander : “Même s'il s'agit de contrôle du compte d'escale, pourquoi ne pas cibler les opérateurs ?”