Durant le mois de septembre, pas moins de 56 affaires de crimes contre les personnes ont été traitées par la police judiciaire d'Annaba, dans lesquelles 47 individus ont été impliqués et présentés à la justice. Quatorze de ces délinquants ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que 9 autres ont écopé d'une citation directe. Pour la même période, le communiqué de la police fait état de 93 autres affaires de crimes et délits contre les biens, avec 19 personnes incarcérées. De son côté, la brigade des stups a donné des coups de boutoir dans le milieu avec 24 affaires, mettant en cause 29 délinquants dont 8 ont été placés sous mandat de dépôt. En outre, 8 personnes sont sous les verrous, accusées de crimes économiques dans les 23 affaires traitées par la brigade spécialisée. La lutte et la prévention contre la criminalité bat son plein, même si la ville d'Annaba, connue pour ce phénomène, ne sera jamais complètement sécurisée, car la récidive se place, aux dernières estimations, à la barre des 61%. Beaucoup de malfrats, à peine sortis de prison, reprennent aussitôt leurs activités criminelles pour revenir en prison, à tel point que, selon des sources dignes de foi, certains, au moment de leur sortie, demandent à ceux qui restent “de leur laisser leur place, car ils reviendront le jour même !” D'un autre côté, il semble que tous les efforts consentis pour la réinsertion des délinquants, s'ils profitent à certains réellement en repentance et décidés à retrouver le bon chemin, il n'en est pas de même pour la majorité, selon les statistiques.