Hormis le phénomène des bandes de délinquants et repris de justice qui imposent en toute impunité leur loi aux automobilistes sous le prétexte que les aires de stationnement sont leur propriété, le train-train se poursuit toujours dans le milieu de la sûreté de la wilaya d'Annaba. Cette institution où, en guise de communication on ferme les portes devant les représentants de la presse et où on se limite à émettre de froides et succinctes statistiques, semble se complaire dans la routine. Du 24 au 31 mars, les crimes et délits contre les personnes, les biens, la sûreté publique, infractions économiques, trafic de stupéfiants, délinquance juvénile… ont été nombreux. Ils constituent les 764 affaires traitées, les 257 personnes interpellées dont celles placées sous mandat de dépôt, liberté provisoire ou en comparution directe. Rien sur les changements intervenus au niveau de cette structure où l'on se plait à cultiver la confidentialité de ce qui n'est pas confidentiel, comme le changement intervenu à la tête du service de la police judiciaire.