La suppression du crédit à la consommation a impacté les volumes des ventes de Diamal, concessionnaire officiel des marques Chevrolet, Opel, Isuzu et DAF. Selon les chiffres livrés par les responsables de la société, ce dernier s'élève à 40%. Cependant, la proportion diffère selon les modèles. En effet, sur les modèles d'entrée de gamme la proportion est plus importante. Cette situation ne semble pas, pour autant, perturber les responsables de la société qui estiment que la demande demeure forte et qu'une réussite commerciale c'est, avant tout, la capacité de l'entreprise à s'adapter au marché. Concernant la délocalisation du débarquement des véhicules du port d'Alger, M. Hervé Lucet, directeur général adjoint, estime que cette délocalisation est plutôt une bonne nouvelle. Expliquant les contraintes du port d'Alger, M. Lucet a indiqué que “le port de Djendjen (Jijel) permettra de résoudre tous les soucis de logistique rencontrés à Alger. Le fait d'aller à Jijel va nous faire perdre un peu de temps, mais nous permettra de mieux travailler les flux. Entre Jijel et Alger il y a huit heures de route et le port est ouvert nuit et jour, alors qu'Alger, c'est la nuit. On était coincés par ça également”. Pour ce qui est du surcoût induit par le transport des véhicules entre Djendjen et Alger, il a été évalué à 8 000 DA par véhicule. Ce surcoût ne sera pas répercuté dans l'immédiat sur les prix de vente. D'autant que ces 8 000 DA ne touchent pas la totalité des véhicules puisque 40% sont vendus à l'Est. Chez Diamal, on estime qu'il faut rester dans le marché et s'adapter. “Il y a pas de crédit, donc on perd une partie des ventes mais on va retravailler un peu plus sur le leasing”, conclut M. Hammoudi, directeur commercial.