Invité hier au forum de la radio El-Bahdja, le ministre de la formation et de l'enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, a dressé un tableau des nouveautés apportées à son secteur à une semaine de la rentrée 2009-2010. D'emblée, le ministre s'est posé la question de savoir si son secteur “faisait partie du système éducatif ou de celui de l'enseignement”. “Si la formation professionnelle appartenait au secteur de l'enseignement, l'Etat est obligé de produire les infrastructures”. Et d'affirmer : “durant ces dix dernières années, nous avons réalisé 1 350 immeubles et pris en charge 1 500 stagiaires.” “Mais s'il est considéré comme un secteur de l'éducation, dans ce cas, il y a 5 acteurs qui contribuent à la réussite du secteur”, et de citer l'école et la famille entre autres. Il affirmé à ce propos que “la plupart des familles algériennes sont démissionnaires”. Les autres acteurs, selon lui, sont la société civile, les élus locaux et les médias. Le premier responsable du secteur soutient que plusieurs nouveautés sont intégrées pour cette nouvelle rentrée 2009-2010, notamment la mise en place du diplôme du niveau 6 considéré comme un diplôme intermédiaire entre l'enseignement professionnel et l'université. “L'instauration de ce diplôme considéré comme la référence pour la fonction publique sera suivie d'ici la fin de l'année d'un décret exécutif pour sa mise en application”, explique le ministre. Ce dernier a également cité, au chapitre des nouveautés, la formation intensive qui touche 3 catégories, à savoir les universitaires au chômage, les diplômés de la formation professionnelle au chômage et les travailleurs licenciés, et dont l'objectif est de recycler les diplômés dans des spécialités proches de leur formation initiale, selon la demande du marché du travail. À partir de la rentrée prochaine, des pôles spécialisés seront créés, a encore annoncé le ministre.