Suite à l'augmentation de cas d'hépatite A au quartier populaire d'Oued Deheb, comprenant les cités du 8-Mai-45 et du 11-Décembre, ainsi que celui de la cité Auzas, le député Bouchereb vient d'adresser, le 15 octobre dernier, une correspondance au wali lui faisant part de la gravité de la situation. Ce dernier demande l'ouverture d'une enquête pour déterminer l'origine de cette pathologie, qui s'est transformée en une véritable épidémie. En effet, alors qu'on ne comptait qu'un seul cas qui s'était déclaré en début d'été, on enregistrait en septembre 80 malades, et aujourd'hui, selon les statistiques de la direction de la santé de Annaba, on dénombre pas moins de 350 cas, comme l'a précisé le député. D'abord confinée dans le périmètre de Oued Deheb, la maladie s'est propagée à la cité Auzas, assez éloignée de ce secteur. Le député a rappelé que les habitants de la cité du 11-Décembre-1960 étaient sortis dans la rue, fermant à la circulation le boulevard Bouzered-Hocine durant le mois de Ramadan, pour crier leur colère, face à la prolifération de la maladie dans leurs foyers, qui s'était aggravée avec la rentrée scolaire. Dans ce communiqué, le signataire devait en outre demander au wali de lancer une campagne de sensibilisation sur la prévention de la maladie, aussi bien au profit des adultes qu'à celui des enfants scolarisés. D'un autre côté, interrogés sur cette situation, les services de l'hydraulique ainsi que le responsable du secteur 2 englobant les cités concernées ont affirmé que l'origine de cette maladie ne pouvait être attribuée à la qualité de l'eau potable, qui est soumise en permanence à des analyses très rigoureuses. En tout état de cause, la maladie continue de s'étendre, accentuant l'inquiétude des habitants dans ces quartiers concernés et les services concernés sont sur les dents.