Plus de 350 cas d'hépatite A, dont la majorité est composée d'élèves : tel est le constat du député Mohamed Salah Bouchareb, qui a saisi le wali de Annaba pour enquête. Selon le député, de 80 cas recensés durant le mois de septembre, le chiffre a atteint des proportions alarmantes où plus de 350 cas ont été enregistrés par les services de santé après la rentrée scolaire. Selon M. Bouchareb, qui cite des sources médicales locales, « l'épidémie » avait concerné initialement les habitants de la cité populaire du 11 Décembre 1960. Contagieuse, elle a fait tache d'huile pour se propager jusqu'à ceux des cités limitrophes du 8 Mai 1945 et Auzas, notamment les élèves des établissements scolaires des trois paliers. « Cette aggravation est due à l'absence de mesures préventives à même de mettre fin à la propagation de cette maladie grave. Aussi l'absence de campagne de sensibilisation chez les habitants sur l'origine et les moyens de prévention de cette pathologie n'a fait qu'empirer la situation. Malgré plusieurs émeutes enregistrées dans ces cités en signe de mécontentement, rien n'a été fait », explique le député, qui propose au wali de Annaba d'instruire son exécutif pour enquêter sur l'origine de l'eau potable polluée - facteur principale de contamination - et le lancement des campagnes de sensibilisation dans les écoles et le milieu populaire pour mettre fin à sa propagation.