Le président-directeur général du CPA a animé, dans la matinée d'hier, une conférence de presse au niveau de l'hôtel El-Hidhab. L'hôte de Sétif a abordé plusieurs points inhérents aux nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire et les facilitations apportées pour booster l'économie nationale, encourager l'investissement et le développement économique, solvabiliser davantage la demande notamment dans le marché de l'immobilier. Le n°1 du CPA, Mohammed Djellab, a indiqué que son institution est la première, après la Cnep-Banque, à avoir lancé le crédit immobilier en 1989, et ce, en dépit de l'environnement qui n'était pas encore propice. Le CPA, qui finance le secteur du bâtiment, la promotion immobilière et même l'acquisition du crédit immobilier pour la propriété, a octroyé, en 2009, pas moins de 12 milliards de dinars dont 1,4 milliard pour la wilaya de Sétif. Ce dernier chiffre montre les efforts consentis dans cette wilaya pour encourager l'acquisition des logements, notamment pour la formule LSP. Par ailleurs, le boss du CPA a affirmé que ce dernier, qui finançait depuis le début des années 1980 la promotion immobilière dans la capitale des hauts-plateaux, reste disponible pour octroyer des crédits immobiliers bonifiés à 1% dans la loi de finances 2009 pour faciliter l'accès au foncier et réduire les coûts. Chaque pays a ses stratégies qui définissent la loi de finances, et le CPA suit cette stratégie et l'applique. Lors de son intervention, M. Djellab a précisé que les financements connaissent une ascension significative qui traduit les orientations du pays de 22 milliards en 2007 à 33 milliards en 2009 ; différents secteurs d'activité ont bénéficié de financement. Les relations entre le CPA et ses clients sont la devise des responsables et employés de la banque qui n'ouvrira pas son capital. “L'ouverture du capital du CPA obéit à l'évolution du système financier international, et il n'est pas logique d'en parler maintenant. Le processus est gelé depuis la première communication qui date de 2007 et elle est toujours d'actualité. C'est une attitude de prudence très réfléchie et très sage”, dira le P-DG. En ce qui concerne les créances, le premier responsable du crédit populaire algérien a souligné que les mauvais payeurs existent, mais leur nombre est minime et ne constitue en aucun cas un risque pour la banque, tout en précisant que les tribunaux comprennent mieux les affaires financières et s'adaptent avec les nouveaux contextes. Pour montrer que le CPA est une banque qui change, M. Djellab a évoqué les investissements de celle-ci tant au niveau des structures et son déploiement à l'intérieur du pays, qu'au niveau de la formation du personnel en se réjouissant d'avoir le meilleur centre de formation au niveau national avec une agence bancaire virtuelle. Pas moins de 130 distributeurs interbancaires sont installés au niveau des agences CPA dans les quatre coins du pays. “Nous allons installer d'autres distributeurs au niveau des ports, des aéroports et des grands hôtels et seront ouverts même à l'acceptation internationale”, a renchéri notre interlocuteur. Pour les facilitations des crédits dans le cadre des différents dispositifs Angem-Anseg et Cnac, le P-DG n'a pas hésité à nier toute opération visant à mettre des obstacles aux demandeurs de crédit. “je tiens à dire que les banques sont membres dans les commissions installées pour l'étude des dossiers au niveau de ces dispositifs, et si le dossier est validé par la commission, la banque exécute de facto”, a souligné le P-DG.