Cette banque a accordé 1,4 milliard de dinars de crédit immobilier aux particuliers. «Nous sommes favorables aux dernières dispositions prises par les pouvoirs publics en matière de crédit immobilier dans la cadre de la loi de finances complémentaire», a déclaré hier le président-directeur général du Crédit populaire algérien (CPA) dans une conférence de presse animée en marge de sa visite de travail de deux jours effectuée à Sétif à la tête d'une importante délégation, n'omettant pas, au passage, de relever d'autres avantages contenus dans la même loi. Il s'agit, notamment des bonifications, la facilitations d'accès au foncier, des réductions et exonérations fiscales totales. Autant de facteurs qui «participent à l'effort du développement», a ajouté M.Mohamed Djellab. Dans la foulée, le conférencier dira que «le CPA n'a pas attendu la loi de finances complémentaire pour s'intéresser au crédit immobilier», précisant que son institution «a été la première à lancer le crédit immobilier en 1989 bien que l'environnement n'était pas propice». Il soulignera que le CPA «prend en charge tout le processus, dont la promotion immobilière, les travaux publics et le financement de l'acquisition». A ce titre, le CPA a été la première banque à accompagner un privé dans la wilaya de Sétif. En matière de chiffres, M.Djellab parlera d'un montant de 1,4 milliard de dinars de crédit immobilier accordé aux particuliers. Pour le conférencier «les nouvelles dispositions de la LFC vont encore accélérer le processus et le taux de bonification va fouetter le marché». Abordant l'ouverture du capital du CPA, en d'autres termes sa privatisation, le conférencier parlera d'un «gel», motivé pour l'essentiel par l'évolution de la situation financière internationale, rappelant au passage la communication institutionnelle de novembre 2007 marquée par une attitude fondée sur la prudence. Interrogé sur les mauvais payeurs, le P-DG du CPA s'est montré rassurant, mettant en exergue tout le dispositif réglementaire en la matière dont les crédits de consolidation, le rééchelonnement, enfin le recouvrement juridique. Au CPA, les créances non performantes restent raisonnables et ne présentent aucun risque pour le bilan comptable de l'institution. En matière de sécurité, le P-DG du CPA soutiendra: «Nous sommes la banque publique la plus moderne.» A cet effet, il développera toutes les mesures prises à ce titre dont «la mise à niveau informatique, le grand projet du système de paiement mis en place en 2 ans et demi, l'encaissement des chèques à J- 5.» En outre, le CPA possède 130 distributeurs automatiques de billets au niveau du territoire national. Il va de soi que l'ouverture des distributeurs à l'international, est appelée à se généraliser à tous les DAB. La consultation et le suivi du compte par le Net sont d'autres aspects mis en valeur à ce titre par le conférencier qui envisage de faire assurer par son institution financière, très bientôt, des opérations de vente à distance (la vente par Internet). Pour revenir à sa visite de travail, le conférencier indiquera que «la rencontre lui a permis de faire un état des lieux sur les relations entre la banque et sa clientèle, recenser les propositions éventuelles afin de renforcer ces relations dans l'intérêt commun». Aux cours de la visite des clients et des responsables d'agences locales, M.Djellab a communiqué les nouveaux produits et services lancés par la banque ainsi que les différents programmes de modernisation réalisés ou en cours de réalisation, lesquels visent l'amélioration de la qualité des prestations pour la rehausser au niveau des stands internationaux. Il va de soi que cette rencontre a été une occasion pour le premier responsable du CPA d'expliquer le contenu des principales dispositions de la loi de finances complémentaire, insistant sur les impacts positifs sur le plan économique, notamment en matière de soutien aux investissements et à la rationalisation et sécurisation des activités des opérations du commerce extérieur. A ce titre, il a rassuré ses interlocuteurs quant aux dispositions prises par la banque sur les différents plans pour accompagner sa clientèle et lui permettre de réaliser ses opérations d'investissement et d'importation dans les meilleures conditions.