L'ouverture du secteur de la formation professionnelle au recyclage des employés et aussi à la reconversion des travailleurs licenciés et des diplômés de l'enseignement supérieur auxquels des opportunités d'emplois ne se sont pas présentés figure aussi parmi les mesures incluses dans l'instruction d'Ahmed Ouyahia. Lors d'une visite d'inspection qu'il a effectuée mercredi dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou, le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, a expliqué que pour traduire sur le terrain les instructions du gouvernement en matière de soutien à la formation professionnelle et, de façon particulière, à l'apprentissage, un conseil national de partenariat vient d'être constitué avec comme objectif principal de créer les synergies nécessaires entre le monde de la formation et le monde économique et de travail. Selon les explications fournies par le ministre lors de cette visite, ce conseil de partenariat sera composé de représentants de son secteur, d'autres du secteur public économique et privé et aussi des SGP. “Jusque-là, le secteur privé à lui seul reçoit 65% des stagiaires apprentis, ce qui confirme donc le retard accusé en la matière par les entreprises publiques et des SGP qui doivent, désormais, jouer leur rôle dans la formation professionnelle et ce, en ouvrant leurs portes aux apprentis et aux stagiaires en phase de stages pratiques ou de préparation de mémoires de fin d'études”, a expliqué le représentant du gouvernement, précisant qu'il ne reste que de nommer un président pour ce conseil afin qu'il devienne opérationnel, probablement à partir de novembre prochain. L'ouverture du secteur de la formation professionnelle au recyclage des employés et aussi à la reconversion des travailleurs licenciés et des diplômés de l'enseignement supérieur auxquels des opportunités d'emplois ne se sont pas présentés figure aussi parmi les mesures incluses dans l'instruction d'Ahmed Ouyahia. S'agissant de la situation du secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Tizi Ouzou, le ministre de la Formation professionnelle a souligné que ce soit en termes d'effectifs accueillis dans la trentaine de centres de formation que compte la wilaya ou de qualité des formations dispensées, les choses se sont nettement améliorées. Pour preuve, le ministre citera le passage de 7 500 places offertes en 2004 à 12 000 places offertes durant cette rentrée professionnelle 2009. Le nombre de places disponibles dans le secteur à Tizi Ouzou permet actuellement d'absorber 90% des déperditions scolaires dans la wilaya, est-il d'ailleurs expliqué au ministre qui n'a pas également caché sa satisfaction de constater que les formations, dont 85% s'effectuent par apprentissage, “répondent parfaitement aux besoins du marché du travail local qui absorbe, a-t-il souligné, la grande partie des diplômés de la formation professionnelle”. C'est l'orientation de la formation professionnelle vers les métiers manuels qui a permis cette adaptation qui ne sera que d'une grande utilité au développement local qui souffre terriblement de manque de main-d'œuvre qualifiée. D'ailleurs, c'est dans les centres de formation où est formée cette main-d'œuvre qualifiée que M. El Hadi Khaldi a choisi de se rendre hier. C'est ainsi donc qu'il s'est rendu au CFPA de Tadmaït où il a accordé une aide de 46 millions de DA pour sa réhabilitation et son équipement avant de visiter le nouveau centre de Sidi Naâmane, puis celui de Draâ Ben Khedda, avant d'achever sa tournée dans les deux centres de formation de Boukhalfa, dans la périphérie de la ville de Tizi Ouzou.