Les autorités saoudiennes se rendent-elles compte du tort qu'elles font subir à nos milliers de hadjis qui se préparent à se rendre aux Lieux saints de l'Islam ? Apparemment non, si l'on en juge par le traitement réservé par les services de l'aviation civile saoudiens aux demandes d'autorisation de vols faites dans ce cadre par Air Algérie. De sources sûres, on apprend, en effet, que les autorisations en question sont délivrées au compte-gouttes. Pourtant, la compagnie saoudienne qui transporte 30% des pèlerins algériens contre 70% pour la compagnie nationale ne semble pas confrontée à ce type de blocage puisque ses vols s'effectuent normalement du moment que son programme aurait eu le quitus depuis bien longtemps. Reste à s'interroger sur ce deux poids, deux mesures des autorités chargées de la gestion des Lieux saints de l'Islam.