La coordination de l'Angem de la wilaya de Tissemsilt a enregistré, depuis 2005/2009, un engouement particulier des jeunes chômeurs en quête d'information, de dépôt de dossiers pour la création de micro-crédits, d'obtention de crédit à l'équipement ou d'achat de matière première. Selon les statistiques, l'agence a enregistré 5 640 dossiers, dont 4 087 sans intérêt, et en a financé jusqu'à maintenant 2 065, bénéficiant chacun des 30 000 DA, nécessaires à l'achat de matières première pour le démarrage des activités choisies par les postulants au niveau des 22 communes que compte la wilaya de Tissemsilt. Par ailleurs, les projets convoités par les femmes au foyer, pour la création de différentes activités, entre autres, sont la pâtisserie orientale, la coiffure, la couture, l'esthétique et la fabrication de couscous. En outre, il a été signalé que dans le cadre de la formule du micro-crédit variant entre 50 000 et 400 000 DA dit triangulaire, financé à la fois par le bénéficiaire (3%), les banques (70%) et l'agence (27%), quelque 1 553 dossiers ont été déposés au niveau de l'Angem, sur lesquels on a établi 1 378 attestations d'éligibilité, alors que 1 217 projets ont été remis aux banques en vue de leur financement, mais seulement 245 ont bénéficié de financement bancaire. Les dossiers, qui n'ont pas encore reçu le quitus pour un éventuel financement, pourraient engendrer à court terme la création de pas moins de 3 000 emplois, nous a appris le coordinateur de l'Angem. Par ailleurs, l'Angem de Tissemsilt vise à insérer un plus grand nombre de jeunes et moins jeunes sans emploi et susciter une innovation sociale par la portée de son dispositif. L'Angem de Tissemsilt a établi des conventions de partenariat avec les directions de l'emploi et de la formation professionnelle, mais aussi avec la Chambre d'artisanat et des métiers ainsi qu'avec la DSA, pour des projets ayant trait aux petits élevages d'appoint tels que la création de clapiers, de ruchers ou de poulaillers pour développer une production génératrice de revenus. Ce qui permettrait de remédier quelque peu à la pauvreté, à l'exclusion et à la marginalisation, et de cibler, par la même occasion, le savoir-faire, notamment celui des femmes au foyer dans les communes rurales. Une action qui concerne autant la préservation que la sauvegarde des métiers et les produits du terroir.