Afin d'encourager le secteur de l'emploi de jeunes, quelque 466 chômeurs de la wilaya de Relizane ont bénéficié de crédits pour financer des projets d'investissement de la part de l'Agence nationale de gestion de micro-crédits (Angem), depuis son installation en 2005 dans la région, a-t-on appris auprès de la coordination de wilaya de cette structure. Dans ce contexte, l'Angem a attribué 444 micro-crédits sans intérêts, d'un montant unitaire de 30.000 dinars pour le financement de projets montés, en majorité, par des femmes au foyer pour leur permettre d'acquérir des équipements et des matières premières nécessaires à des activités relevant des domaines de la pâtisserie orientale, de la coiffure et de la couture. La commission de wilaya de l'agence a, par ailleurs, rejeté 1 337 dossiers au motif de non-rentabilité du projet proposé ou de non respect des critères définis par l'Angem. Sur un autre plan, cette structure a permis à 22 chômeurs de bénéficier de crédits bancaires d'un montant variant entre 150.000 et 380.000 DA pour concrétiser des projets financés à 70 % du coût des investissements par des crédits bancaires à un taux d'intérêt de 02 %, avec une participation de 25% de l'Angem et un apport du “promoteur chômeur” de 05%, ajoute-t-on. Les projets financés dans ce cadre concernent plusieurs secteurs d'activités dont notamment la mécanique et l'électricité auto, la plomberie et la peinture entre autres, indique-t-on de même source, précisant que le délai de remboursement des ces crédits a été fixé à cinq années pour les activités de production et à trois années pour celles liées aux services. Les institutions bancaires de la région, qui n'ont accordé que 93 crédits, ont enregistré depuis 2006, 407 demandes de crédits dont près de 40 % liées à des activités agricoles, ajoute-t-on de même source. En effet, l'Angem organise régulièrement des stages de formation à l'intention des jeunes promoteurs chômeurs afin de leur inculquer les techniques de création et de gestion de leurs entreprises, conformément à des standards agréés par le bureau international du travail (BIT), en précisant que la formation constitue une condition essentielle pour l'accès aux crédits dfinancement.