Oum El-Bouaghi Quel sort pour les diplômés en biologie ? Plusieurs diplômées universitaires en biologie nous ont approché pour soulever leur préoccupation quant à leur devenir et à leur recrutement. Titulaires d'un DES en biologie, elles se sont vu refuser leur dossier de participation au concours de recrutement d'enseignants pour le cycle primaire. L'administration exigeant une licence en biologie, un diplôme inexistant, selon elles, aujourd'hui au niveau de l'université. Le même problème se pose pour le recrutement des PES, le diplôme exigé est celui d'ingénieur d'Etat en biologie, un diplôme qui, précisent-elles encore, n'existe pas. Celui en leur possession est d'ingénieur d'Etat en environnement. De même qu'au niveau des labos, on les accepte pour des stages dans le cadre des CID, mais on leur refuse la titularisation ou le recrutement. Reformuler les besoins en fonction des diplômes soulagerait des centaines de nos jeunes en attente d'emploi et puis, pourquoi ne pas faciliter la tâche à ceux qui veulent occuper des postes en dessous de leur niveau, par exemple un ingénieur ou architecte qui souhaite enseigner au primaire ? Ou un TS qui accepte une fonction pour laquelle on demande un technicien ? Des contraintes administratives vécues au quotidien par nos diplômés qui continuent à constituer des dossiers pour chaque concours en vue de décrocher un probable poste de travail. B. Nacer Bin El-Ouidène (Skikda) Arrestation de trois Marocains pour Immigration clandestine Agissant sur information, la brigade de la gendarmerie de Bin El Ouidène, une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Skikda, a perquisitionné, mardi dernier, un domicile à Bin El Ouidène où elle a découvert 3 artisans plâtriers de nationalité marocaine S. S. âgé de 20 ans, A. A. âgé de 24 ans et M. M. âgé de 27 ans en train d'effectuer des travaux dans ce domicile d'un particulier. Ils ont été présentés ce mercredi matin devant le procureur près le tribunal compétent de Tamalous. Deux d'entre eux, qui ne disposaient pas de documents officiels, ont été écroués pour immigration, circulation et travail clandestins alors que le troisième disposant de documents légaux d'entrée dans le pays a été mis sous contrôle judiciaire en attendant leur jugement. Le propriétaire de la maison F. M. 36 ans, où travaillaient clandestinement ces trois artisans plâtriers, et L. S. 32 ans, suspectés d'être à l'origine de la venue de ces clandestins, ont été également écroués. À signaler qu'il y a quelques mois, d'autres étrangers exerçant clandestinement dans un atelier de céramique à Aïn Aghbel, près de Collo, ont été également découverts. A. Boukarine Filfila (Skikda) trois jeunes interpellés Trois jeunes ont été interpellés par les forces de l'ordre, lundi dernier et présentés mardi devant le magistrat instructeur près le tribunal de Skikda. Ces jeunes sont suspectés d'avoir lancé des projectiles sur les forces de l'ordre en exercice de sécurisation d'une opération de démolition de 28 habitats précaires au niveau du bidonville de la cité Fetoui de Filfila, près de Skikda. À signaler que dans un programme d'éradication de l'habitat précaire dans la wilaya de Skikda, plusieurs opérations de démolition sont programmées. A. B.