Nos villes résisteront-elles au réchauffement climatique et à ce qu'il induira comme phénomènes extrêmes ? Quand on sait qu'un bâtiment d'habitation a une durée de vie moyenne d'au-moins un siècle, qu'il en est quasiment de même pour les ponts, les digues, on ne peut que s'interroger sur le devenir de toutes les installations humaines du XXIe siècle. Les villes, dans leur extension, ont quasiment toutes “phagocyté” les équipements industriels existant dans leur tissu. Et les accidents industriels ne sont pas à exclure, notamment dans des villes comme Alger (centrale électrique du Hamma localisée au cœur de la capitale), ou encore comme Arzew, ou Hassi Messaoud, toutes deux traversées par des gazoducs. Il est question de la gestion des risques majeurs imposée de surcroît par les changements climatiques et dont les dégâts seront très coûteux. Goudronnées, les villes, en général, connaîtront, par ailleurs et d'après les chercheurs, une hausse des températures conséquente qui pousse d'ores et déjà les chercheurs à penser à des solutions alternatives comme le recours aux surfaces claires ou encore aux toits végétalisés. Dans ce contexte, il est tout bonnement question de repenser la ville en la redimensionnant avec de nouveaux paramètres (vents violents, chaleur, inondations, tremblements de terre… ), ou en la restructurant. C'est le cas de villes comme Alger dont 80% du bâti est vétuste.