l Un ton apocalyptique et sans concession, à la mesure de la folie humaine. Intelligent et spectaculaire. L'année 2035 n'est pas gaie. L'humanité a presque entièrement disparu, décimée par un mystérieux virus. Quelques survivants se terrent dans des catacombes. L'un d'eux, James Cole, est expédié directement en 1996, année du cataclysme, afin de comprendre l'implication dans l'affaire d'une mystérieuse organisation, l'Armée des douze singes. Cole espère aussi percer le mystère du rêve qui le hante depuis l'enfance : la mort violente d'un homme dans un aéroport. Il finit par comprendre que Jeffrey Goines, un fou paisible, est la clef de l'énigme. Il est, en effet, à la fois le fils d'un célèbre biologiste qui travaille sur les souches virales et le chef secret de l'Armée des douze singes... Saturn Award 1995 du meilleur film de science-fiction. Nominé en 1996 pour l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (Brad Pitt) et pour l'Oscar des meilleurs costumes. Ce film est inspiré de La jetée de Chris Marker 1962 et onze ans après Brazil. Le réalisateur, Terry Gilliam nous replonge dans un univers glauque et torturé, à l'aube d'une fin du monde inexorable ! Le titre, quant à lui, est inspiré du roman de Frank Baulm, Le magicien d'Oz dans lequel le roi convainc douze singes de le servir comme soldats. Bruce Willis apparaît encore une fois comme le héros malgré lui qui doit tenter d'enrayer la fin de l'humanité ! Dans un compte à rebours terrifiant, il se lance, avec l'aide de Brad Pitt, un doux-dingue, et de Madeleine Stowe d'une fragilité envoûtante, une psychiatre dont il tombera amoureux, à la recherche de la mystérieuse armée des douze singes qui serait à l'origine de l'hécatombe ! Un thriller futuriste, sorte de trip délirant sur fond de fin du monde où Gilliam réinvente à sa sauce le voyage dans le temps. Ses personnages fétiches sont, dans l'ordre des cinglés, les terroristes, les dictateurs et ...les fées ! Car il y a tout de même de la douceur dans ce monde absurde, glauque et brutal et ce n'est pas Bruce Willis qui vous dira le contraire...