Les représentants des unions estudiantines activant au sein du centre universitaire déplorent cet état de fait et interpellent les responsables concernés pour améliorer les conditions d'hébergement. Les salles de cours et les amphis du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf de Mila sont toujours plongés dans le froid, avec tout ce que cela comporte comme désagréments aussi bien pour les étudiants que pour les professeurs. Les représentants des unions estudiantines activant au sein du centre universitaire de Mila déplorent cet état de fait et demandent la mise en service du système de chauffage afin d'améliorer les conditions d'hébergement et d'études au niveau des différents pavillons de l'enceinte universitaire. Selon un communiqué portant le cachet du directeur du centre et de celui du président du bureau de l'Union nationale des étudiants algériens (Unea), une réunion a rassemblé récemment autour d'une même table les deux parties qui se sont concertées sur les nombreux problèmes qui pénalisent les universitaires, dont justement celui du chauffage, entre autres. Dans ce sillage, le directeur du centre, M. Boukaroura, tout en s'engageant à faire de son mieux pour conforter les étudiants au plus vite, affirme que le retard enregistré dans la mise en service des chauffages est généré par une rupture des conduites d'alimentation en gaz suite à un glissement de terrain qui s'est produit à l'entrée est du centre. Le débat a porté également sur les pénuries d'eau potable au sein du centre, l'absence du transport universitaire sur certaines dessertes et l'irrégularité des rotations des bus sur les lignes desservies, ainsi que sur l'inexistence d'espaces de loisir et de détente au niveau de ce jeune établissement de l'enseignement supérieur. Concernant la rareté du précieux liquide, qui défraie la chronique depuis pratiquement la rentrée universitaire, elle est attribuée, selon les termes du communiqué cité plus haut, aux difficultés que les services du centre éprouvent dans la gestion des ressources hydriques assurées par le seul réservoir alimentant le centre. Il est, par ailleurs, mis en exergue toutes les démarches entreprises présentement avec l'ADE et les services de la wilaya pour dépasser ces contraintes. Toutefois, aucune suggestion n'a été formulée au sujet du manque de transport universitaire, l'inexistence d'espaces de loisir ou encore la grande tension que connaît le resto central, des problèmes qui seront débattus, a-t-on convenu, lors d'une séance de travail spéciale prévue cette semaine avec le directeur des œuvres universitaires. Signalons que des centaines d'étudiants non résidents restent quotidiennement en rade, en l'absence de transport universitaire vers leurs communes d'origine.