3 ans de prison ferme pour infanticide La cour de Skikda a prononcé dimanche dernier, une peine de 3 ans de prison ferme à l'encontre de B. S., âgée de 25 ans et mère célibataire. L'accusée était poursuivie pour infanticide pour avoir le 18 novembre 2007 volontairement mis fin à la vie de son nouveau-né. D'autres membres de sa famille dont sa mère étaient poursuivis pour non-dénonciation de meurtre alors que B. M., le supposé père du nouveau-né, était poursuivi pour viol. La principale accusée a nié avoir volontairement tué son bébé mais, selon ses déclarations rapportées dans l'arrêt de renvoi, elle aurait étouffé involontairement son nouveau-né de sexe féminin qui pleurait en mettant sa main sur sa bouche de crainte des représailles de sa famille. Mais l'autopsie effectuée par un médecin légiste contredit les affirmations de l'accusée et qui fait état d'un traumatisme crânien causé à l'aide d'un objet contondant. Le représentant du ministère a requis une peine de 20 ans de prison ferme. des émeutiers de Filfila condamné à 1 an de prison L'un des quatre émeutiers de Filfila interpellés lors d'une manifestation publique contre la démolition de 28 habitations précaires au niveau de Filfila (les Platanes) il y a une dizaine de jours, a écopé d'une peine de 1 an de prison ferme pour le chef d'inculpation de rébellion, violence et menaces contre la force publique. Celui-ci a estimé, lors de son intervention qu'il avait agi en légitime défense car, dit-il, les forces de l'ordre ont pénétré en pleine nuit dans son domicile. Le deuxième accusé a été condamné à une peine de 3 mois de prison avec sursis pour rébellion et obstruction aux éléments de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions. Les deux autres interpellés ont bénéficié d'un acquittement pour absence de preuves tangibles. Démolition d'une construction illicite au sein de l'hôtel Essalem Les services concernés de l'APC de Skikda ont procédé, dimanche dernier, à la démolition d'une construction illicite de deux étages qui devrait abriter le nouveau siège de cet hôtel de 4 étoiles. La direction de l'hôtel, qui occupe des chambres pour ses différents services administratifs, a voulu dégager les huit chambres pour améliorer sa capacité d'accueil en prévision du rush de la saison estivale, tel qu'exprimé par les membres du collectif administratif de l'hôtel. Cependant l'administration a entamé les travaux de construction sans disposer de permis de construire se mettant ainsi en faute que l'APC n'a pas pardonné en dépêchant une équipe pour la démolition de la bâtisse. A. B.