Résumé : Le jeune couple se retrouve. Bien qu'elle ait un peu l'estomac noué, Samia apprécie la compagnie de Djamel. Ce dernier avait mis un peu de musique pour détendre l'atmosphère. Enfin, ils s'arrêtèrent à une auberge… 15eme partie Samia sourit. - Cela fait des années que je n'y avais pas plus touché. - Tu reprendras vite la main. À ce qu'on dit, les réflexes reviennent vite quand ils sont bien ancrés. - Oui… Je pense que cela est vrai puisque j'ai encore l'impression de tenir un violon entre mes mains et de décortiquer un solfège à chaque fois que j'entends un orchestre jouer. - Tu vois. Donc cela vaut largement la peine d'acheter cet instrument. Samia sourit et Djamel lui désigne une petite auberge au bord de la route. - Nous allons nous arrêter ici. Cette auberge est d'une propreté impeccable et le service y est excellent. - Je te fais confiance dans ce domaine. Moi je ne sors pas souvent. Donc je ne connais pas grand-chose à ces lieux de détente. Elle descendit prestement du véhicule et suivit Djamel qui l'avait précédée avant de lui céder le passage pour la faire entrer dans une salle assez sombre mais éclairée de lumières tamisées. Il l'orienta vers une table non loin de la grande fenêtre qui donnait sur une baie et ils s'y installèrent avant de commander des thés et des pâtisseries. - Alors, comment te sens-tu Samia ? - Bien. Je suis détendue. Cet endroit semble propice à la méditation. Djamel ébauche un sourire : - Oui, tu peux méditer, ma chère, car le temps nous est compté. Un serveur vint déposer devant eux des tasses de thé fumantes et des assiettes pleines de petits gâteaux fourrés au chocolat et à la vanille. - Hum… ces gâteaux ont l'air délicieux. - Il ne faut surtout pas les écraser comme hier. Samia sourit : - Ceux-là je vais les déguster. Ils ont l'air exquis. Elle prit une gorgée de thé et goutta à un gâteau avant de revenir à leur conversation : - Tu disais que le temps nous était compté, Djamel. Pourquoi ? - Eh bien ma chère, répond-il d'un air malicieux, c'est parce que les Mayas ont prédit la fin du monde pour 2012. - Les Mayas ? - Oui, tu dois connaître, ou du moins entendu parler de cette ancienne civilisation qui a disparu et… - Mais bien sûr que je connais. J'ai même été passionnée à un certain temps par des recherches dans le domaine des anciennes civilisations, comme entre autres celles des Aztèques, des Incas, des Romains. Mais ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est lorsque tu dis que les Mayas ont prédit la fin du monde pour 2012. - Je l'ai lu quelque part moi aussi. - Oui, mais, Djamel, les Mayas n'utilisaient pas notre calendrier. - Ah Samia, je n'ai pas dis cela. - Alors comment expliques-tu qu'ils ont prédit la fin du monde pour 2012 ? - C'est simple, les Chinois ont recalculé les dates et avaient conclu que la prédiction des Mayas pourrait se réaliser vers 2012. - Alors, il ne nous reste que quelques années à partager ensemble. - Tout à fait, répondit Djamel, d'un air tellement sérieux que Samia éclate franchement de rire avant de lancer : - Arrête de jouer au trouble-fête. Et si cela peut te rassurer, je rajouterais autre chose à ton tableau de chasse. Michel Nostradamus a prévu une troisième guerre mondiale qui doit durer 27 ans, et sera déclenché par les Chinois. Donc ces derniers se sont trompés sur les dates. - Et tu crois que Nostradamus a raison ? - Pourquoi pas puisque ses premières prédictions pour la première et deuxième guerre mondiale s'étaient avérées exactes. - Hum, tu dois lire beaucoup toi. - Oui. Enormément. J'aime me cultiver. Par exemple, j'ai appris pas plus tard que la semaine dernière que les anciennes civilisations pourraient être considérées comme des extraterrestres venus d'une autre planète. Certains ont érigé des stèles et des monuments dont les bases de construction échappent jusqu'à nos jours aux plus hardis des architectes. Même qu'ils avaient découvert des remèdes contre beaucoup de maladies jugées incurables de nos jours comme le cancer. Certains chercheurs, n'ayant pas pu déchiffrer tous les papyrus et les manuscrits retrouvés des milliers d'années plus tard ont préféré abandonner la partie, d'autres avaient des éléments de recherche en main, mais n'avaient pas retrouvé certains enseignements de base, que des badauds lors des pillages avaient tout bonnement détruits. Je pense qu'un jour, si cela m'est possible, j'irais visiter ces temples qui cachent tant de secrets. Qu'en dis-tu Djamel ? Y. H. (À suivre)