La commune de Khenak Mayoun qui se trouve en plein massif de Collo et qui relève de la daïra d'Ouled Attia a commencé à goûter aux bienfaits de la vie moderne à la faveur du découpage administratif de 1984. Les habitants de cette commune rurale, qui dispose de l'une des plus belles plages de la wilaya en l'occurrence Marsat Ezeitoun, connaissent depuis une relative relance de certaines opérations d'électrification, d'AEP, d'assainissement et d'aménagement urbain. Des habitants de cette localité sont venus nous exposer un problème: celui d'un grand bloc de pierre rocheux qui risque de lâcher et d'écraser sur son passage des habitations dont la plus menacée est celle d'une veuve d'un moudjahid qui ne cesse de crier sa détresse en vain. Ce bloc rocheux en forme de boule d'environ 1,5 mètre de diamètre est à moitié dans le vide avec l'érosion du sol et menace également une mosquée qui se trouve quelques mètres plus bas. L'intervention des services de l'APC pour annihiler cette menace est vivement souhaitée par les habitants de ce quartier qui appréhendent beaucoup la saison hivernale et ses intempéries. D'autres habitants de la cité Bouzenada Boukhmis se plaignent de l'état de leur cité devenu un réceptacle des eaux usées et pluviales depuis la rupture des canalisations à cet endroit. Une route connue pour sa fréquentation par les femmes, pour éviter de traverser le centre de cette cité, est désormais inondée par ces eaux aux odeurs nauséabondes. Ces habitants demandent l'extension de ce réseau pour éviter le déversement au niveau de cette cité. Une troisième anomalie nous a été exposée par les habitants de la cité Remamcha où est concentré le plus grand nombre des habitants de cette commune. Il s'agit de la principale route qui traverse cette cité sans aménagement urbain. Les habitants évoquent la faiblesse de l'énergie électrique qui ne leur permet même pas d'allumer la télévision. En outre, de temps à autre, ils font face à une “cross connexion” entre les eaux usées et l'eau potable vu la vétusté des deux réseaux. Le dernier problème soulevé concerne le besoin d'un bus de ramassage scolaire pour des élèves qui font 6 km à pied dans des chemins accidentés et bourbeux. On promet chaque fois de régler ce point lors des campagnes électorales mais le problème reste toujours posé.