Les routes des communes de la daïra d'Aïn Arnat sont dans un piteux état. Des citoyens qui se sont rapprochés de notre journal, nous ont affirmé que cette situation qui perdure les pénalise ainsi que leurs enfants. Routes éventrées, trottoirs défoncés ou inexistant offrent un décor de désolation avec “excellence”. À El-Ouricia, hormis l'artère principale aucune route n'est digne de ce nom au point où certains habitants évitent même de se rendre en tracteur à leurs domiciles. L'état des routes de la commune d'Aïn Abessa, située à 18 km du chef-lieu, est aussi lamentable. Les derniers travaux de raccordement en gaz naturel ont transformé les différentes ruelles et même les principales impraticables. Le décor offert n'honore guère les élus et responsables de cette localité où il faisait bon vivre. Si en été les poussières et les saletés qui jonchent ces artères rendent les jours et les nuits des habitants un enfer car les moustiques et les mouches sont omniprésentes avec des odeurs nauséabondes, en hiver c'est le véritable bourbier qui rend très difficile le déplacement, notamment des petits potaches. La commune chef-lieu de daïra connue pour sa caserne et son aéroport qui, avec l'extension de sa piste à 2 900 m, sera international dans quelques mois n'est pas mieux lotie car plusieurs routes restent non bitumées Cet état portera préjudice à l'image de marque de cette ville située à moins de 7 km du chef-lieu de la wilaya. Mezloug, commune située au sud de la ville de Sétif, connaît le même problème car même si cette dernière a bénéficié d'importantes opérations de réhabilitation du réseau routier, un grand travail reste à faire au niveau de plusieurs quartiers. Par ailleurs, parler de trottoirs avec du carrelage et de routes bitumées au niveau des bourgs et bourgades à l'instar de Zaïri, Oued Chaïr, Takouka, Oum Snibet, Lemhada, Lahchichia, Khalfoune Batha, Aïn Guellou, Aïn Messaoud Oued Goussimt et autres villages est une chimère.