Cette association compte une centaine d'adhérents. “La plupart touche une pension de 4 000 dinars par mois. Alors que certains bénéficient de postes dans le cadre du filet social.” Comme partout ailleurs, l'Association pour l'insertion par le travail des personnes handicapées de la commune de Draâ El-Mizan a fêté la Journée internationale des handicapés, coïncidant avec le 3 décembre, en déposant sa plate-forme de revendications pour exiger l'amélioration des conditions de ses adhérents, en particulier, et celles de cette frange de la société, en général. Ainsi, la journée a été consacrée à la remise des attestations délivrées par le Cfpa Krim-Saïd, avec lequel une convention de formation en initiation à l'informatique au profit de douze personnes ayant suivi des cours, avec la contribution des professeurs du centre de formation professionnelle. “Nous remercions le directeur du centre ainsi que le P/APC, qui ont rehaussé de leur présence cet événement, et les félicitons pour avoir montré leur disponibilité à venir en aide à nos adhérents. Une autre section sera encadrée en février. À cet effet, nous appelons toutes les personnes handicapées, en mesure de suivre une telle formation de toutes les communes environnantes, à venir s'inscrire à notre siège”, a déclaré le président de cette association, Hamid Ingrachen. Avant de nous rappeler que jusqu'à présent, la loi 02/2009 du 8 mai 2009, qui a défini dans l'un de ses articles que les organismes publics devraient réserver 1% des postes budgétaires pourvus dans leur plan de charge à cette catégorie de personnes pouvant travailler, n'est pas respectée. À titre d'exemple, il nous cite le cas d'un comptable ayant exercé au CEM d'Ichoukrène-Sanana, dans le cadre du filet social, à un concours organisé par la direction de l'éducation de Tizi Ouzou, où il s'est inscrit en liste d'attente, se trouve finalement découragé car il n'a jamais bénéficié de ce poste, à savoir agent des services économiques. Par ailleurs, il faut signaler que cette association compte une centaine d'adhérents. “La plupart touche une pension de 4 000 dinars par mois. Alors que certaines d'entre elles bénéficient de postes dans le cadre du filet social”, a affirmé notre interlocuteur. Le président de l'association nous a remis une plate-forme déposée auprès de l'APC dans laquelle sont soulevés au mois six points. On cite l'affectation d'un local adéquat au profit de l'association dont l'accessibilité serait facile aux personnes handicapées, notamment celles atteintes à 100%, car l'actuel siège est une autre entrave pour le handicapé qui doit descendre au moins sept marches étroites. L'autre point important soulevé est l'insertion du handicapé par le travail en sollicitant les autorités locales à mettre à la disposition de ceux ayant des activités artisanales à développer en leur affectant des locaux répondant à leurs occupations. Il y a lieu, a ajouté le président, de prévoir dans les aménagements urbains que connaît la ville des accès au profit de ces personnes. Les handicapés attendent toujours qu'ils soient accueillis par les autres administrations dans de meilleures conditions. Enfin, le président de l'AITPH interpelle le P/APC à intégrer des personnes handicapées démunies dans le cadre de l'attribution des logements sociaux. En conclusion, cette journée reste tout de même un moment de montrer que les handicapés ne sont pas traités de la même manière que les personnes valides en dépit de tout l'arsenal de lois votées à leur profit.