“L'Union pour la Méditerranée (UPM) un an après : état des lieux”, tel est le thème d'une conférence animée dimanche au Centre culturel français de Tlemcen par Diego Colas, ministre conseiller auprès de l'ambassade de France à Alger. Devant un parterre d'intellectuels et d'opérateurs économiques, le conférencier a fait la genèse de l'UPM créée le 13 juillet 2008 à Paris, en expliquant qu'“elle a dû faire face à des difficultés multiples : résurgence des tensions israélo-palestiniennes, crise financière et économique mondiale, lancement d'un nouveau partenariat avec les pays voisins d'Europe de l'Est”. Pour saisir au plus près les développements et le retard rencontrés par l'UPM, le conférencier a parlé “des conditions de sa création et notamment sur les origines de la coopération entre l'Union européenne et la région Méditerranée”. Il a également exposé “la valeur ajoutée que l'Union pour la Méditerranée a tenté d'apporter et les conditions à réunir pour assurer son succès”. M. Colas a longuement parlé du processus de Barcelone qui, a-il-dit, s'est “essoufflé”, laissant place à l'Union pour la Méditerranée, laquelle a maintenant un président du Nord et un président du Sud et de nombreux projets de coopération en faveur des pays de la rive sud de la Méditerranée.