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Oui, non… bien au contraire !
CONFERENCE AU CCF : “PEUT-ON RIRE DE TOUT ?”
Publié dans Liberté le 12 - 12 - 2009

“Peut-on rire de tout ?” est l'interrogation à laquelle ont tenté de répondre, jeudi après-midi, les quatre invités du Centre culturel français d'Alger, à savoir Georges Wolinski, Slim, Mustapha Benfodil et Chawki Amari, dans le cadre d'une conférence animée par le journaliste et producteur à la Radio algérienne, Omar Zelig. Selon le chroniqueur et auteur Chawki Amari, très inspiré lors de la conférence, la question est mal posée.
Car, le tout est de savoir si on peut rire de tout dans le domaine public, puisque dans le privé, les gens rient de tout et de rien, et parfois même de choses qui semblent immondes. Pour Georges Wolinski, un dessinateur de presse doit d'abord être engagé, et pour lui, on ne peut pas rire de tout car l'humoriste ne doit pas dépasser certaines normes. Il est vrai que “la liberté des uns s'arrête là où commence la liberté des autres”.
Partant de là, la liberté a des limites, et il ne faut surtout pas dans sa pratique de l'humour choquer certaines sensibilités, certaines communautés. Il y a donc des limites à ne pas franchir, des barrières qui se dressent chaque jour davantage ; et le droit d'informer, l'engagement du créateur se retrouvent dilués et noyés dans plusieurs paramètres qui dépassent la création.
En outre, l'humour est variable, c'est-à-dire qu'on peut rire de quelqu'un, de quelque chose ou d'une situation dans un contexte bien particulier. Par exemple, rire dans le public des Egyptiens avant les événements qui ont entouré le match Algérie-Egypte semblait inconcevable auparavant. Mais, aujourd'hui, il est possible et l'est encore jusqu'à ce que l'actualité de cet événement soit dépassée.
Donc, on rit dans le public par rapport à la réalité du contexte. Toutefois, rire est significatif de la bonne santé d'une société. Mais que se passe-t-il lorsque le malheur des uns fait rire, ou lorsque la violence fait rire ? Est-ce normal, est-ce possible, dans un contexte où on ne demande pas grand-chose à l'humoriste, à part d'être bête et méchant ? Et où s'arrête la liberté d'expression et où commence la censure ?
Pour Slim, la censure lui a sauvé la vie, puisque l'exercice de cette censure sur certaines de ses caricatures lui semble aujourd'hui, avec le recul, bénéfique.
On ne peut donc pas s'affranchir de la censure qui semble avoir un effet salvateur, car rire de tout implique se débarrasser de toute part d'humanité. Mais est-ce réellement le cas ? Question en suspens.


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