Les routes, à peine visibles ou complètement dans le noir, sont inondées par endroits, rendant la circulation difficile et souvent dangereuse. À Bordj Bou-Arréridj, les usagers de la route sont inquiets. Lampadaires éteints, absence de signalisation, flaques d'eau, ralentisseurs, embouteillages, chantiers interminables, les rues bordjiennes sont extrêmement dangereuses de nuit comme de jour. Même le chef-lieu de la wilaya n'échappe pas à cette dégradation qui touche toutes les agglomérations de la région, en dépit des milliards de dinars dépensés pour relancer le secteur et l'embellissement des villes et villages. En hiver, les rues sont à haut risque à cause des poids lourds et l'absence d'éclairage public et de signalisation. Les routes, à peine visibles ou complètement dans le noir, sont inondées par endroits, rendant la circulation difficile et souvent dangereuse. La peinture sur la chaussée s'est effacée depuis longtemps. À peine peinte qu'elle s'évapore. Les fossés et les avaloirs sont, souvent, obstrués. Dans certains quartiers, comme à Lagraphe, les automobilistes doivent traverser des pistes et de petits lacs formés par les eaux de pluie pour rentrer chez eux. Certaines cités, nouvellement construites, sont quasiment inaccessibles aux voitures, faute d'une voirie convenable. En été, ce sont les embouteillages, la poussière, les agrégats et les nids-de-poule qui se multiplient et rythment le quotidien des automobilistes bordjiens. En outre, les agressions multiples des citoyens sur la chaussée sont récurrentes. L'on ne répare jamais la chaussée après la pose de canalisations d'assainissement ou d'eau. L'absence d'une politique d'entretien des routes et, surtout, le manque criant de matériel d'entretien routier adéquat dans toutes les communes de la daïra ont été maintes fois signalés. Régulièrement, les autorités lancent des projets de réparation de la voirie, des réseaux d'assainissement ou d'eau potable, mais ces chantiers s'éternisent et les travaux durent plus longtemps que prévu. Même les routes construites récemment n'offrent pas de bonnes conditions de circulation aux automobilistes. Souvent inondées en période de pluie, ces routes sont déjà parsemées de ralentisseurs “d'une nouvelle génération” qui causent d'importants dégâts aux véhicules et à la chaussée. Plusieurs villages ne possèdent pas de routes dignes de ce nom. Des dos d'âne par-ci, des tranchées par-là, des nids-de- poule qui se transforment en lacs, des décharges publiques en pleine rue, des égouts à ciel ouvert et des citoyens qui construisent à même la route, sans respecter l'alignement autorisé et sans qu'aucune autorité n'intervienne pour les arrêter. Des quartiers entiers sont dépourvus de routes et d'assainissement.