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“C'est une maladie qui n'est pas très grave, sauf pour une certaine catégorie”
Le Professeur Noureddine ZIDOUNI, chef de service Pneumo-phtisiologie du CHU Béni Messous
Publié dans Liberté le 16 - 12 - 2009

Dans cet entretien, le professeur revient sur les bienfaits de la vaccination tout en appelant à la prudence.
Liberté : Selon le ministère de la Santé, au-delà des cas avérés, il existe près de 7 000 cas probables. Comme expliquez-vous ces chiffres ?
Pr Zidouni : Ce chiffre concerne une estimation de la prévalence de la maladie. Quant aux cas avérés, il s'agit des tests révélés positifs. Ces derniers ne sauraient représenter l'ensemble des malades infectés. C'est-à-dire qu'il y a des estimations de prévalence en fonction d'un sujet contaminé et du nombre de cas indexé qui varie entre 6 000 à 8 000 cas infectés. La détection de l'infection due à la grippe est facile car elle présente tous les mêmes symptômes. Principalement, c'est le virus H1N1 qui circule dans la société et qui a supplanté celui de la grippe saisonnière. Cela a été démontré par les prélèvements de l'Institut Pasteur.
Nous avons constaté qu'il existe simplement 6 lits au niveau du service d'isolement de l'hôpital Béni Messous. Cela est-il suffisant et comment évaluez-vous la charge de cette maladie au niveau des hôpitaux ?
Le nombre d'hôpitaux référentiels a été augmenté, et il a été décidé de n'hospitaliser que les cas sévères de la grippe A/H1N1. L'expérience des autres pays a démontré que cela ne sert à rien d'hospitaliser tous les cas car le virus circule dans la société. L'hospitalisation des malades dans les établissements sanitaires n'a aucun impact sur la transmission de l'épidémie ou la prise en charge individuelle. Il y a une liste de critériologie pour identifier les cas les plus sévères qui ont des facteurs de morbidité ou des risques associés à des maladies pré-existantes, sans oublier la catégorie des femmes enceintes. Ceux-là seront hospitalisés et feront l'objet d'une surveillance attentive.
Le profil des personnes décédées en Algérie se rapporte, en majorité, à des femmes enceintes et de jeunes adultes. Comment expliquez-vous cela ?
En se référant à l'histoire, nous remarquons que la majorité des grandes pandémies virales qui ont contribué à l'apparition d'une souche nouvelle depuis 1917, 1930… jusqu'à 2009 ont beaucoup affecté les jeunes adultes, car ils n'ont pas de mémoire immunologique. C'est-à-dire que cette catégorie de personnes n'a jamais été en présence d'une telle structure virale. Cette méconnaissance et l'exposition à ce type de virus fragilisent les jeunes adultes. D'ailleurs chez les adultes de 40 à 50 ans, l'infection n'est pas aussi sévère sauf en cas de maladies associées, notamment l'obésité qui est un facteur de risque. Concernant la femme enceinte, c'est probablement une question d'immuno-dépression, c'est-à-dire une baisse de système de défense.
Le vaccin contre le H1N1 connaît une certaine méfiance. Présente-t-il des facteurs de risque ? Y a-t-il des effets secondaires au vaccin ?
La seule chose qu'on peut dire, c'est qu'il n'y a pas assez de recul pour estimer ce vaccin, car le virus est nouveau. Son vaccin aussi. La première attention que doit apporter un médecin, c'est l'observation. Le vaccin contre le H1N1 a été homologué par l'OMS et utilisé de par le monde, notamment le pays qui l'a créé, le Canada. Les risques sont les mêmes que toute vaccination. Concernant la femme enceinte, on a dit qu'il faut être prudent avec les adjuvants. Tous les pays ont eu trois mois d'épidémie, nous, nous ne sommes qu'au début et il faut s'attendre à plusieurs centaines de cas de grippe. Cela va être atténué progressivement avec la vaccination, notamment le changement de saison. À retenir que cette maladie n'est pas très grave, sauf pour une catégorie de personnes.


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