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“L'idée de l'enraciner dans un lieu nous semble propice à son épanouissement”
SI EL HACHEMI ASSAD, À PROPOS DU FESTIVAL CULTUREL NATIONAL ANNUEL DU FILM AMAZIGH
Publié dans Liberté le 24 - 12 - 2009

Le commissaire du FCNAFA revient, dans cet entretien, sur les spécificités de la 10e édition, et sur le programme d'animation du festival, prévu en mars 2010 à Tizi Ouzou.
Liberté : La première grande nouveauté de la 10e édition du Festival culturel national annuel du film Amazigh (FCNAFA), c'est sa localisation définitive à Tizi Ouzou. Pourquoi ce choix et pourquoi Tizi Ouzou précisément ?
Si El Hachemi Assad : Oui, Tizi Ouzou est désormais la ville de l'escale définitive du festival. Cette localisation du festival est une décision prise par Madame la Ministre de la Culture en concertation avec le commissaire. Le festival connaît une vitesse de croisière et l'idée de l'enraciner dans un lieu nous semble propice à son épanouissement. Choisir Tizi Ouzou représente pour nous la symbolique d'une Algérie amazighe, riche et fière de sa diversité culturelle. Choisir Tizi Ouzou, c'est redynamiser le secteur du cinéma, dont les ciné-clubs, de toute une région. Nul doute que les fruits escomptés irradieront sur l'ensemble du territoire national, car enraciner le festival dans la capitale du Djurdjura, c'est aussi travailler avec davantage de moyens et de rigueur organisationnelle.
Ceci dit, et même si l'essentiel de notre effort ira pour le festival annuel cinématographique de Tizi Ouzou, il convient de signaler que tout au long de l'année se tiendront régulièrement des panoramas itinérants à travers notre pays donnant à voir à tous les Algériens des films nationaux et internationaux, des sessions de formation et des initiations pédagogiques. Quoi de mieux que le cinéma pour initier à la tolérance et à la connaissance des cultures ? Vous comprenez donc qu'il était urgent de pérenniser notre festival et d'obtenir la mise en œuvre logistique appropriée qu'il méritait afin de le rehausser au rang de festival de standard international.
À ce propos, nous espérons l'ouverture de salles de cinéma et une affectation de locaux. Aujourd'hui, nous pouvons dire que, grâce à l'équipe animatrice du FCNAFA et au concours du ministère de la Culture, nous avons créé les liens nécessaires au bon fonctionnement de l'événement, ce qui nous ouvre les portes cinématographiques partout, y compris à l'étranger.
Qu'en est-il de la spécificité de cette édition ?
Pour chaque édition, le festival implique des professionnels, des cinéastes aguerris, des noms célèbres, des signatures ! Le programme concocté se présente comme une opportunité culturelle de grande dimension pour la wilaya de Tizi Ouzou. Une décentralisation aura lieu et d'autres villages alentours bénéficieront de projections, car il y aura de l'éclatement dans quelques communes et villages. Un coup de projecteur sur la cinématographie d'expression amazighe dans toute sa diversité permettra au plus grand nombre de prendre connaissance des films les plus récents.
Au menu, il y aura bien entendu des projections riches et passionnantes, allant d'un panorama du jeune cinéma aux films de genre d'auteurs en passant par des projections pour le jeune public et pour les collégiens… Bref, un foisonnement de films, une moisson d'idées en ce 10e anniversaire ! Nous avons aussi le concours de projet de scénarios qui vise à la naissance, voire à la reconnaissance de talents d'écriture des jeunes cinéphiles algériens de moins de 35 ans. Sur les six projets de textes sélectionnés, deux seront primés à la clôture. Deux hommages seront au rendez-vous de l'édition de Tizi Ouzou consacrée à deux figures connues des initiés mais pas du grand public.
Et pour les invités ?
Le choix de notre programmation, de nos invités, d'un jury international de qualité, autant d'éléments qui convergent à fêter notre dixième édition dans le succès que nous attendons. En matière d'invités, je peux vous donner un avant goût. Il y aura évidemment une présence remarquable des professionnels du cinéma national (cinéastes, techniciens et comédiens) et, bien entendu, des invités de marque et une forte présence des médias nationaux et étrangers.
En attendant de vous révéler la liste de nos invités, je vous confie le nom de certains d'entre eux. Je préfère ne pas révéler les détails mais on se contentera de citer Melhi Nora, directrice d'Endemol, une grande maison de Production d'Europe, Moussa Heddad, réalisateur du film culte l'Inspecteur Tahar et assistant réalisateur de la Bataille d'Alger, Kamal Hamadi, auteur-compositeur-interprète et grande figure de la chanson kabyle, et Charles Nemes, réalisateur, scénariste et acteur français. Le Jury est constitué de personnalités du monde du cinéma et de la culture de divers horizons ; il sera présidé par le scénariste et écrivain Akli Tadjer.
Vous avez choisi la Roumanie comme invitée d'honneur. Outre l'aspect découverte, qu'est-ce qui a motivé ce choix ?
Il est de coutume pour le festival d'honorer à chacune de ses éditions le cinéma d'un pays étranger. Le Festival du film amazigh offrira aux curieux du septième art un panorama du cinéma roumain. Méconnu du grand public, excepté Lucian Pintilié, doyen du cinéma roumain, qui, avec talent a mis en scène sans concession l'histoire de son pays. Après avoir connu une période difficile, la Roumanie est au cœur d'un renouveau cinématographique avec de nouvelles générations d'auteurs : Cristiu Puiu, Cristian Mungiu, Corneliu Porumboiu, Cristian Nemescu… pour les longs métrages de fiction qui récoltent régulièrement les principales récompenses dans les grands festivals, notamment au Festival de Cannes.
À côté de cette nouvelle vague, on peut constater une deuxième vague de cinéastes roumains : Constantin Popescu, Bogdan Mustata, Ciprian Alexandrescu, Adrian Sitaru, dont les courts-métrages ont eux aussi remporté une grande part de reconnaissance à travers les festivals internationaux de courts-métrages.


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