Après la projection de 32 films d'expression amazigh, le trophée du festival, l'Olive d'or du court métrage, a été décerné à Yacine Mohamed pour son film Eclipse totale. Quant à l'Olive d'or du film documentaire, il est revenu au film H'nifa de Ramdane Iftini et Sami Allem. Après cinq jours de compétition, la 8e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a pris fin tard dans la soirée de dimanche, dans une ambiance bon enfant, à la maison de la culture Houari-Boumediene de Sétif, en présence des autorités locales, du chef de cabinet du ministre de la Culture ainsi que de personnalités du monde de l'art et du cinéma. La manifestation à laquelle ont participé des Marocains, des Français, des Irlandais et des Suisses et qui a créé l'évènement du côté de Aïn El Fouara est venue booster le la chose culturelle locale. Cette édition a été caractérisée par un engouement sans précédent de la part des cinéphiles qui ont renoué, pendant une petite semaine, avec le 7e art. En effet, c'est devant une salle archi-comble que les membres du jury ont annoncé les résultats des délibérations. Après la projection de 32 films d'expression amazigh, le trophée du festival, l'Olive d'or du court métrage a été décerné à Yacine Mohamed pour son film Eclipse totale quant à l'Olive d'or du film documentaire, il est revenu au film H'nifa de Ramdane Iftini et Sami Allem. Le prix de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Aït Ali Belkacem Salem pour son incarnation du personnage historique Arezki Bachir dans le film Arezki l'indigène. Par ailleurs, dans la section des longs métrages, c'est Le squelette, un film marocain de Yacine Fenane, qui a remporté l'Olive d'or de cette édition qui a connu la participation du cinéma marocain avec trois films d'expression amazigh. Il faut noter que sur décision du jury du festival présidé par Belkacem Hadjadj, le prix de la meilleure interprétation féminine n'a été décerné à aucune des actrices. D'un autre côté, deux prix spéciaux ont été attribués par le jury à Dix ans déjà, un film documentaire de Mokrane Merriche, et Mimezrane un long métrage d'Ali Mouzaoui. Lors de son intervention, le président du jury a affirmé que les décisions du jury ont fait l'objet de consensus et qu'en aucun cas les membres n'ont eu recours au vote pour décider, et ce, en dépit de la qualité, le professionnalisme et le bon niveau qui ont qualifié cette édition, la deuxième après l'institutionnalisation du festival. “L'ensemble des membres du jury ont été agréablement surpris par la qualité professionnelle des films projetés durant les cinq jours de l'édition de Sétif au point ou le choix a été très difficile”, a affirmé le président du jury. De son côté, le commissaire du FCNAFA, M. Assad Si El Hachemi, a affiché une grande satisfaction quant aux circonstances dans lesquels s'est déroulé le festival tout en ajoutant que lors de cette session, la barre a été placée très haut et que le festival, dont il est commissaire depuis la première édition, n'a plus le droit à l'erreur. Lors de son allocution, il a proposé à la ministre de la Culture d'opter pour la wilaya de Sidi Belabès pour abriter la neuvième édition du FCNAFA qui a délivré son acte de naissance à Aïn Fouara. F. Senoussaoui