Le coach du Mali, le Nigérian Stephane Keshi, a organisé hier au quartier général de l'équipe à l'hôtel Albeida, une conférence de presse dans laquelle il a été surtout question de la rencontre décisive contre l'Algérie, prévue ce jeudi pour le compte de la seconde journée du premier tour de la CAN. Ainsi, pour le conférencier, la débâcle de son équipe lors des 70 minutes avant que ses joueurs ne parviennent à remonter miraculeusement la situation, après avoir été menés par quatre buts à zéro, “n'est plus qu'un mauvais souvenir et que cela ne se reproduira plus”. “Nous avons failli passer à la trappe et nous ne sommes pas satisfaits de notre premier match car encaisser quatre buts contre l'Angola est une chose impensable. Nous avons commis des erreurs énormes, mais rien ne sert de rester braqué sur le premier match, il faut savoir tourner vite la page ou tout au moins garder en tête les 20 dernières minutes que nous avons jouées en fin de partie et qui nous ont permis de renverser la situation”, dira Keshi. Et d'ajouter : “De toutes les façons, nous avons discuté de cela avec les joueurs hier, nous avons passé en revue le match ; nous avons tiré ensemble les enseignements et nous nous sommes entendus sur les choses qu'il fallait faire pour éviter qu'un tel scénario ne se reproduise. Je pense donc qu'on peut repartir sur de bonnes bases. ”En ce qui concerne le match de jeudi contre l'Algérie, Keshi estime que “ce sera difficile pour les deux équipes, mais nous jouerons pour gagner car on ne peut pas se permettre un autre faux pas. Nous allons remobiliser le groupe pour cette confrontation importante”. Pour Keshi, “ce n'est pas parce que l'Algérie a perdu trois à zéro contre la formation du Malawi que nous allons nous dire que nous aurons la partie facile, au contraire les Algériens vont faire tout pour réagir. De toute façon, un match ne ressemble jamais à un autre. L'Algérie reste une bonne équipe et qui cherchera un bon résultat”. En revanche, Keshi dira qu'il n'est pas surpris par la défaite de l'Algérie et l'ampleur du score, car dit-il, “dans un match de football, vous êtes 11 contre 11 et si vous ne faites pas ce qu'il faut, vous passez à côté parfois”. Le coach malien ajoutera, par ailleurs, que “les joueurs commencent à s'adapter aux conditions climatiques” et que cela ne peut pas “continuer à expliquer les mauvaises performances”.