“Au nom de la société civile, j'ai tenu à dénoncer la décision des autorités américaines de considérer l'Algérie, au même titre que l'Afghanistan et l'Irak, parmi les pays à risques”, a tenu d'emblée à préciser Mme Benhabylès, présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale (MFASFR) lors de la conférence qu'elle a animée hier à la maison de la presse Tahar-Djaout. Selon elle, l'Algérie est en train de payer son refus de l'installation d'une base militaire américaine dans la région du Sahel, remettant ainsi sur le tapis le sujet de l'Africom. Virulente dans ses propos à l'encontre des Américains, elle dira que ce sont “eux qui nourrissent le terrorisme dans le monde surtout avec leur politique étrangère” sans oublier de rappeler “le combat des Algériens contre le terrorisme lors de la décennie rouge”. Continuant sur sa lancée, elle déclare que “l'Algérie aurait dû avoir une reconnaissance internationale après ce qu'elle a fait dans la lutte contre le terrorisme” avant de lancer un appel pour que “toutes les associations du pays montent au créneau pour dénoncer cette situation”.