Un avion zéro carburant, un nouveau type d'éolienne qui produit de l'eau douce, la technique de thermographie appliquée pour traquer les déperditions calorifiques dans les centres urbains comme la capitale française... C'est pour 2010 sauf que ça se passe ailleurs, comme d'habitude. Et si l'habitude est une seconde nature, on finit franchement par se lasser de voir les autres avancer sans nous. Car mis à part le photovoltaïque dont la centrale produira sous peu de l'énergie solaire exportable, nous sommes nombreux à rêver d'une Algérie “verte”, de recyclage, de voitures électriques, de carburants propres disponibles dans nos stations-service, de forêts luxuriantes, de nouveaux traitements révolutionnaires, de grands ensembles verdis où ne trôneront plus les antennes paraboliques mais la fameuse TNT, etc. Ce qui est d'autant plus regrettable c'est que l'écart se creuse proportionnellement au retard que l'on continue d'accuser. Dans son discours à Copenhague, Barack Obama n'a peut-être pas été aussi charismatique que d'habitude il a toutefois lancé une phrase cinglante : il faut passer à l'action et rompre avec les postures. Sans quoi 2010, 2020 ou 2030, quelle différence pour nous ?