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La CAF, instrument de l'Egypte
Elle lui permet de dominer le football africain
Publié dans Liberté le 31 - 01 - 2010

En instrumentalisant la Confédération africaine de football à leur guise, les Egyptiens dominent le football africain, comme en témoignent leurs six titres continentaux, dont trois gagnés à domicile, mais calent dès qu'il s'agit de qualification pour le Mondial, auquel ils n'ont pris part qu'en 1990, si l'on excepte celle anecdotique de 1934 au détriment de la Palestine. Il est temps de les déposséder de cette instance continentale.
Recourant à la même stratégie qui lui permet de contrôler la Ligue arabe depuis sa création en 1945 ainsi que des structures en découlant telles que l'Alesco, l'Egypte opère de la même manière avec la Confédération africaine de football. Abritant le siège de l'instance suprême du football continental depuis 1957, les Egyptiens ont fait également main basse sur son fonctionnement à travers le poste de secrétaire général, occupé par un des leurs sans interruption. En effet, aussi bizarre que cela puisse paraître, cette fonction permanente au sein de la CAF a été transmise de façon héréditaire par le premier SG, Mourad Fahmi, à son fils Mustapha Fahmi, l'actuel détenteur du poste, sans que personne ne trouve à redire. C'est un cas unique dans les annales du football mondial, car cela ne s'est produit dans aucune instance footballistique à travers le monde. Cela démontre l'habilité dont font preuve les Egyptiens, pour maintenir la CAF dans leur giron, car elle permet de dominer le football africain et d'aligner les titres, au niveau des clubs et des nations, sans difficultés. Ils ont remporté six fois la Coupe d'Afrique des nations, dont trois à domicile. À travers ce palmarès, on peut penser qu'ils sont les plus forts. Mais, si c'était vraiment le cas, pourquoi ne se sont-ils qualifiés qu'une seule fois à la phase finale de la Coupe du monde de football en 1990, depuis l'instauration des éliminatoires pour le continent africain depuis l'édition de 1970 ? Ceci étant, la qualification au Mondial italien était entachée d'irrégularités, notamment les incidents de fin de match, dont avaient résulté la fameuse affaire Belloumi, lequel avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt international suite à d'odieuses accusations d'agression des Egyptiens. Ce n'est que l'année écoulée que cette affaire a été réglée permettant au joueur algérien de pouvoir voyager à l'étranger. À chaque fois qu'une compétition s'est déroulée en Egypte, leurs participants ont dénoncé les manœuvres et les pressions exercées sur les adversaires. Il suffit de se remémorer les incidents survenus avant le match Egypte-Algérie au Caire le 14 novembre dernier, en particulier le caillassage de l'autobus des joueurs algériens durant leur transfert de l'aéroport à l'hôtel au cours duquel trois joueurs et un membre du staff technique avaient été blessés, pour s'en convaincre. Mais, comme les éliminatoires du Mondial sont du ressort de la Fédération internationale de football association (Fifa), laquelle se charge de la désignation des officiels, notamment les arbitres, et non la Confédération africaine de football, les Egyptiens ne peuvent influer sur le déroulement de la compétition, contrairement à celles gérées directement par la CAF. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que lorsqu'on abrite le secrétariat général et les commissions d'une instance footballistique, on a toutes les possibilités de peser sur les décisions des personnes chargées de la gestion des compétitions. On peut recourir à divers moyens pour faciliter la tâche de ses représentants sur le rectangle vert, sans laisser la moindre trace derrière soi. Il est impossible d'obtenir la moindre preuve de corruption, malgré la multitude d'accusations contre le corps arbitral africain, dont les erreurs sont parfois criantes. Celles de Koffi Codjia de jeudi et de Keïta Yakuba, le Guinéen, qui avait dirigé Algérie-Rwanda le 11 octobre dernier à Blida, sont trop évidentes pour croire qu'elles ne sont pas intentionnelles. Et comme l'Egypte est toujours concernée de près ou de loin, il n'y a qu'un pas à franchir pour voir une main égyptienne derrière de tels agissements. À partir de là, il devient impératif de penser à délocaliser le siège de la CAF du Caire, et confier le poste de secrétaire général à quelqu'un d'autre qu'un Egyptien. Alors, on pourra vérifier réellement si les “Pharaons” sont aussi forts que ne le laissent croire leurs résultats.

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