Nous, citoyens algériens et postulant à l'acquisition de logements participatifs sis à Bordj El-Bahri sous le nom de 126-Logements, sollicitons M. le président de la République de bien vouloir accorder son attention à notre demande d'enquête sur les conditions lamentables et dégradantes dans lesquelles ce projet a été réalisé et comment nous avons été lésés et maltraités par les services de l'Office de promotion et gestion immobilier (Opgi) de Dar El-Beïda depuis le début de ce projet qui a pris 7 ans de retard pour démarrer et quelle était immense notre désolation en voyant nos rêves s'évaporer avec la construction des immeubles. D'abord on constate l'absence totale d'espaces verts et les bâtiments sont tellement collés les uns aux autres qu'on se croirait en plein centre mégapole alors que l'espace ne manque point. Les services de l'Opgi ont changé la typologie du bâtiment de R+3 à R+5 bien qu'il s'agisse d'une zone sismique. La superficie totale du projet ne dépasse pas les 4 000 m2 alors qu'au départ, on nous a accordé 7 000 m2. La superficie du logement a régressé de 75 m2 à 63 m2. Les modalités de construction n'ont pas été respectées au lieu de 126 logts, on se retrouve avec 134 logts : 18 logts de plus construits avec notre argent pour des postulants inconnus et illégitimes. Le coût du logement est estimé (par l'Opgi) à 250 000 000 DA. Alors que ce projet a été conçu dans le cadre des programmes de construction de logements sociaux participatifs de la loi 2000 dont le coût prévisionnel de cession est inférieur à 2 000 000 DA. La loi est très claire à ce sujet puisque le coût du logement ne doit pas dépasser 4 fois l'apport d'aide de la CNL qui est de 500 000 DA, un gain de plus pour l'Opgi des poches des malheureux citoyens et pour couronner l'abus, l'Opgi a réalisé au pif l'attribution et le positionnement des logements : absence d'un huissier de justice et absence des postulants et il se désengage d'appliquer l'arrêt 03-93 du 1er mars 1993 qui implique le promoteur à signer un contrat de vente sur plan selon le décret ministériel ; ce qui n'a pas été le cas. M. le Président, pour la sécurité et la dignité des personnes, familles et enfants qui habiteront ces logements, nous vous demandons vivement de prendre tous les dispositions pour responsabiliser les secteurs qui ont un lien avec ce projet et à contrôler et stopper les dépassements de l'Opgi qui pour un gain illégal met la vie des citoyens en danger. Les bénéficiaires du projet 126-Logements LSP - Bordj El-Bahri - Alger