De retour dans l'effectif mouloudéen, le gardien de but Mohamed Benhammou devrait débuter, ce samedi à Annaba, sa seconde rencontre de l'année sportive en cours en tant que titulaire. Débarrassé de la concurrence trop gênante d'un Hichem Mezaïr presque inégalable, aussi bien du point de vue performance sportive que dans sa relation idyllique avec le public oranais, Mohamed Benhammou devrait, en effet, être lancé dans le grand bain face, curieusement, à l'équipe qui lui valut tant de critiques et sa place dans les bois mouloudéens après la fameuse défaite du match aller au stade Habib-Bouakeul lorsque le milieu de terrain Gasmi l'a contraint à aller chercher, par deux fois, le cuir au fond de ses filets, à la faveur de frappes lointaines sur lesquelles il s'était montré quelque peu impuissant. La grande fébrilité dont a fait preuve le revenant et, curieusement, nouveau titulaire Houari Ghoul dans la cage oranaise, samedi dernier, face à la JS Kabylie, et sa responsabilité avérée dans la réalisation de Hamiti devraient, ainsi, contraindre l'entraîneur du MCO, Abdelkader Maâtallah, à s'assurer un meilleur dernier rempart face aux très offensives Tuniques rouges et à titulariser Mohamed Benhammou qui semble avoir, de nouveau, l'opportunité de démontrer qu'il valait bien mieux qu'une simple doublure dans les bois du 7e du championnat algérien. Surtout que depuis son arrivée à Oran, l'ex-réserviste du Paris Saint-Germain n'a jamais revu ou voulu revoir à la baisse ses objectifs personnels. “Je suis au MCO pour jouer, retrouver mon niveau et réintégrer de nouveau la sélection nationale”, clamait, d'ailleurs, à qui voulait bien l'entendre et le croire, Mohamed Benhammou. Un souhait dont même les contours ne se sont pas encore dessinés du côté du temple Ahmed-Zabana. Mais à qui il reste encore moins de trois de mois pour démontrer si son auteur, Mohamed Benhammou, a fait preuve d'une ambition justifiée par une confiance inébranlable en ses moyens techniques, physiques et psychologiques ou s'il s'est juste perdu à rappeler qu'il était, seulement, un liftier surcoté.