La Banque africaine de développement (BAD), cette institution financière multilatérale au service du développement économique du continent, procédera officiellement le 18 février prochain à l'inauguration officielle de son bureau à Alger, en présence des ministres des Affaires étrangères, des Finances, respectivement Mourad Medelci et Karim Djoudi. Le président de la Bad, Donald Kaberuka, se déplacera spécialement pour cet événement, ce qui dénote selon Assistan Diarra-Thioune, représentant résident du groupe Banque africaine de développement à Alger, de l'importance de l'Algérie pour cette institution, étant l'un de ses pays fondateurs et quatrième actionnaire africain de la banque. “Rappelons que dès 2006, l'Algérie a entamé une procédure de remboursement par anticipation de tous ses prêts auprès de la BAD, comme elle l'a fait auprès des autres bailleurs de fonds. À la suite de cette décision de ne plus recourir pour le moment aux emprunts extérieurs, l'appui de la banque se fera dans le cadre de la nouvelle orientation de la coopération convenue avec les autorités algériennes et qui privilégient désormais l'assistance technique, le conseil, le renforcement des capacités, les travaux analytiques et la promotion du secteur privé. Le bureau d'Alger opérationnel porte à 25 le nombre de bureaux extérieurs que la Bad aura ouverts sur le continent. Au 31 décembre 2009, la banque a approuvé un total de 39 opérations en faveur de l'Algérie pour un montant cumulé de 3,2 milliards de dollars”, lit-on dans le communiqué de presse. Cet encours, notons-le, a été totalement remboursé par l'Algérie. Les opérations, en cours, trois, au total, sont financées grâce à des dons puisés des bénéfices que réalise la BAD annuellement et dont une partie est réservée aux pays à revenu intermédiaire.